Peut-on utiliser des chaussures de trail pour la randonnée ?
Je pense que si vous demandez à des traileurs, une majorité vous diront qu’ils font comme cela désormais. La chaussure de randonnée a l’avantage d’avoir une semelle épaisse qui ne fera presque pas sentir les cailloux sous le pied. Le renfort sur le mesh est très solide et le produit monte et vient entourer et maintenir la cheville. La chaussure de trail se rapproche de la chaussure basse de randonnée : semelle avec un déroulé pour les sentiers moins abrupts, bien sûr plus légères… Le modèle pour le trail possède une semelle plus souple dans l’ensemble, avec bien sûr un système pour amortir les « bonds » de la course. Le mesh est moins solide mais plus respirant. La description rapide du produit est nécessaire pour appuyer l’explication suivante: oui on peut utiliser une chaussure de trail pour les randonnées courtes ou roulantes, sur les randonnées pentues et rocailleuses vous mettrez à plus rude épreuve vos articulations notamment la cheville qui est découverte. Vous gagnez en aisance et en précision pour la pose de pied mais attention donc en sécurité, car si vous vous faites mal vous risquez des blessures plus importantes. Chacun doit être conscient de ses forces et des risques encourus en milieu naturel.
Quels modèles utiliser pour une transition minimaliste?
Désormais, beaucoup de marques proposent plusieurs modèles, des drops dits « classiques » au drop réduits: Mizuno, Saucony, Brooks etc. Cette tendance aura le mérite d’avoir fait baisser le poids des chaussures globalement, et donc du drop. Mais tout spécialiste qui aura expérimenté la chose intelligemment depuis des années vous dira d’y aller pro-gres-si-ve-ment ! La plupart des modèles de running ont un drop entre 10 et 12mm, plutôt entre 8 et 10 mm sur les modèles compétitions.
Démarrez par du 8mm. Cela vous changera de vos modèles habituels, et la transition ne heurtera pas. La pause du pied devrait s’améliorer. Une fois usé, vous pourrez partir sur du 4 mm. Pas celui d’une chaussure au profil très bas où la semelle est très fine. N’oubliez pas la progressivité ! Saucony propose des modèles avec un drop de ce type mais une épaisseur de semelle qui reste « normale ». L’avantage est de permettre cette adaptation sans heurter les articulations et notamment les métatarses. Par la suite, mettez par petites séquences des produits avec 4 mm, moins épais (15, 10 mm et moins) pour finir par du 0 drop. Mais écoutez votre corps. Certains pourront faire la transition plus ou moins vite. N’hésitez pas à demander à des spécialistes et à poser vos questions sur I-Run pour les modèles à choisir !
Quel type d’hydro-bag, quelle contenance ?
On va vous faire une « réponse de normand »: ça dépend ! Un 25km trail en été ou en hiver et vous vous équipez différemment. en hiver, vous pourrez vous contenter d’un verre ou deux par temps froid, en plein « cagnard », ça peut être 1,5L dans le gosier !
Les poches à eau sont souvent entre 1 et 2 L. De multiples bidons, plus ou moins souples et légers, existent sur le marché. Vous pourrez les coincer dans les poches prévues à cet effet, situées sur l’extérieur du sac. Renseignez-vous sur le plan de course pour savoir où sont situés les ravitaillements, et s’il y a moyen de remplir votre sac. Par temps chaud, privilégiez les petits sacs qui vous couvriront le moins le dos. Désormais une bonne quantité sont aérés dans le dos : la toile est aérée pour permettre l’évacuation de la sueur. On ne répétera jamais assez de tester vos équipements à l’entraînement ! Si vous faites du long et par toutes les conditions, les hydro-bag haut de gamme proposent en plus une poche à eau de qualité, un compartiment poche à eau qui garde la fraîcheur, une couverture de survie, une protection tout le long du tube, des compartiments très pratiques pour le rangement… pour un poids optimal !
Mathieu BERTOS