Notre invitée du jour s’appelle Laurie Atzeni. Originaire de Gardanne dans les bouches du Rhône cette charmante professeur d’EPS habite depuis maintenant 4 ans sur Paris. Elle avoue : « j’attends avec impatience ma mutation ! » On peut le comprendre quand on sait que sa discipline favorite en course à pied est le trail !
Et à 29 ans Laurie compte déjà de nombreuses belles courses à son actif : « j’ai couru mon premier trail court (25km) début 2009. Un an et demi après je faisais mon premier trail long (de 40km) en montagne en juillet 2010, la skyrace de Névache. Et là, j’ai commencé à être vraiment passionnée. » Elle a ensuite enchaîné avec brio : Sainte Victoire, Galibier, Saintélyon, Trail des Maures, … et tout récemment la Skyrace des Ecrins qu’elle nous raconte d’ailleurs ici.
« Si, avant de commencer, nous revenions aux origines de ce week-end dans Les Ecrins… c’est grâce à ma copine Anne du Marseille Trail Club, qui habite désormais Lille depuis 3 mois. Elle voulait se faire un week-end montagne et en profiter pour faire un trail… Le week-end du 20-21 juillet avec sa Skyrace des Ecrins était tout à fait approprié !! Évidemment, je n’allais tout de même pas la laisser seule. 2 semaines avant la course, lors d’une sortie dans notre belle Sainte-Victoire, j’en touche 2 mots à mes amis gardannais… le soir même ils étaient inscrits et nous voilà parti pour un week-end de trail de folie. Pour le logement, no souci, direction Risoul, le studio de mes parents.
Geneviève, Henry, Fanny, Anne et Mumu courent le 29km/1900m d+, Stéphane et moi nous courons le 48km/3200m d+. Le profil de ce 48km c’est du costaud : de belles montées, normal on est en montagne, mais une encore plus énorme au 30ème kilomètre dont tout le monde m’a déjà parlé. C’est pour cela que j’avais hésité à prendre les bâtons. Pour les grosses ascensions c’est sûr que ça aurait été un super avantage. Je repense alors au trail du Galibier, un peu le même profil de course, très typé montagne où je me revois redoubler d’effort pour tenir le rythme des autres coureurs autour de moi. Du coup on a essayé avec Anne de les fixer au sac… ça m’a vite gonflé cette histoire… de toutes façons je n’ai jamais couru avec, alors on va faire à l’ancienne, les mains sur les cuisses et ça passera !!!
La journée de samedi en accéléré c’est …
Anne que je récupère à la gare à 8h puis petit footing sur Risoul, baignade au plan d’eau de la Roche de Rame l’après-midi et enfin retrait des dossards et resto le soir. Ah j’allais oublier le génépi made in ATZENI avant d’aller au lit !! On passe une soirée bien sympa, on se chauffe un peu pour le lendemain. Je traque Henry et vice versa, comme d’hab quoi. Je lui fais remarquer que je suis annoncée parmi les favorites pour le podium sur le site de la course. Non mais quelle honte quand on voit la course que j’ai faite !!!
Au réveil, petit déjeuner à la lumière du téléphone portable avec Stéphane, afin de ne pas réveiller les autres qui partent un peu plus tard que nous. On pronostique nos temps pour le lendemain… nous ne savions pas encore combien nous étions loin du compte. J’avais dit un peu moins de 7h pour moi. Et ben je n’ai pas été très perspicace. On se met en tenue puis direction le départ de la course. Je gratte Stéphane pour un petit échauffement, il accepte mais c’est vraiment pour me faire plaisir donc quand je tombe sur Irina et que je semble partie pour un bon footing de discute, il en profite pour ne pas nous suivre… Ça me fait très plaisir de revoir Irina, presque un an que l’on ne s’était plus vue. Elle a eu des petits soucis de santé, aujourd’hui c’est son trail de reprise, elle est un peu inquiète mais moi je ne le suis pas pour elle, je connais l’extra-terrestre, si elle n’a pas mal au genou, elle sera sur le podium.
C’est l’heure de se placer sur la ligne de départ…
Je me place devant. J’aime bien me mettre là, juste pour voir qui me double. Patrick Michel nous fait son petit briefing et c’est parti pour cette skyrace. On est à la montagne, il fait un temps idéal pour courir…. Que demander de mieux. Normal que j’ai le sourire ! Je m’excuse, par avance pour la qualité de ce récit qui sera certainement beaucoup moins précis que d’habitude, à tous les niveaux. En effet, j’ai tellement « morflé » que je sens que je vais avoir du mal à tout préciser par écrit… je me lance et on verra bien !!! Bonne lecture.
Allez go, 7h, le peloton est lancé.
Très vite, je me fais doubler par Delphine Roux, la favorite de la course. Delphine, c’est un peu la Aline Grimaud de chez nous, toute en puissance. Tu le vois, juste à sa foulée, que tu ne pourras jamais la suivre. En plus, même elle, elle a pris les bâtons ! Je me dis, à cet instant précis, que la seule chose où je peux rivaliser avec elle, c’est son bronzage. Elle est noire mais je crois bien que je le suis encore plus. Mais ce n’est pas le même bronzage, chez elle, on sent bien le bronzage de la montagnarde, qui passe sont temps à crapahuter… moi c’est plus le bronzage de la loutre qui reste affalée au bord de la mer… Ça va je grimpe aussi sur nos collines !!
Bref, après 400m de plat, l’ascension commence, une ascension qui durera…
longtemps (peux pas vous donner le temps, m’en rappelle plus, première imprécision, ça commence bien). Je peux seulement vous dire qu’en 16km, on prend 1500m de dénivelé et que plus ça va, plus ça monte. Autant sur les 10 premiers kilomètres, tu peux relancer en courant que sur les 6 autres tu les fais en marchant. J’essaie, dès le début de la course, de ne rien lâcher, dès que je peux courir, je cours, mais je n’ai pas de très bonnes sensations. Je suis 2ème, je sais très bien que derrière ça va commencer à revenir mais je ne sais pas quand. Chez nous, en Provence, c’est plus facile… Soit j’entends Sandrine raconter sa vie, soit j’entends Perrine rigoler, du coup je sais qu’elles ne sont pas loin… là c’est trop calme pour moi. Ah ça y est, j’entends le souffle d’une fille, c’est Irina, on discute quelques minutes et puis elle prend son envol, je la reverrai à l’arrivée seulement. Allez 10km de fait, je pense à Geneviève, Henry, Fanny, Anne et Mumu qui ont du partir depuis peu pour leur 29km… pour moi la pente commence à se raidir, je mets les mains sur les cuisses et j’y vais, je pousse sur une jambe puis sur l’autre avec le maximum de rythme que je peux y mettre mais déjà j’en ai 2 qui me talonnent avec leurs bâtons… au fil de la montée, elle me grappille du terrain et je ne peux rien faire pour les suivre… mes premiers vrais regrets de ne pas les avoir pris ces bâtons… on prend de la hauteur pour arriver dans les alpages, ça commence à être vraiment joli, on est au cœur de la montagne… un peu plus haut, nous longeons le lac de Néal, bleu marine, niché dans la verdure, c’est sublime. Allez le dernier raidillon et nous basculons de l’autre côté pour la descente, encore une fille qui me double… encore avec ses bâtons…. pff, et une fois encore je ne peux rien faire…. Elle attaque la descente à tombeau ouvert et moi j’ai les jambes qui en ont déjà pris un coup, je ne peux pas la suivre. Je la connais, c’est Christine de Plan de Cuques… je dois être devant !!!! Peut-être que la retrouverai après, je n’y crois pas trop quand même… Un petit single dans les alpages puis j’attaque cette belle descente.
Nous arrivons aux chalets de Clapeyto …
Des petits chalets, trop mignons, un mini-village au cœur des alpages. La fin de la descente est un peu cassante, pas le temps de souffler que l’on recommence aussitôt à monter dans un sentier pierreux en lacets, certes moins longtemps mais tout aussi raide (j’ai toujours Christine en vu mais elle grimpe mieux) suivi d’une jolie descente en sous bois qui doit nous conduire au 1èr ravitaillement. Je reconnais cette descente pour l’avoir faite en sens inverse un jour de rando, il y avait des marmottes… aujourd’hui rien du tout, normal avec le nombre de traileurs qui sont passés avant moi ! Dans cette partie je « me donne » pour ne pas me laisser trop distancer et je fatigue, je sens que je puise dans mes réserves, franchement je me demande déjà dans quel état je vais terminer ma course, au regard des difficultés qui restent à passer. En effet, dès le début de la descente, il m’a fallût un temps pour retrouver mes jambes, je sentais mes quadri engourdis et mes ischios qui tiraient. Je ne saurais pas vous dire depuis combien de temps je cours (en distance ça doit faire une vingtaine de kilomètres), mais ce que je sais c’est qu’à ce moment même, en descente donc, mes quadri souffrent… je continue à maintenir le rythme mais je ne reviens sur personne… je commence à avoir très soif, de plus en plus soif… mais le ravitaillement n’arrive toujours pas… c’est dur là, au secours !!
Enfin il est là, 25km (« à peine » j’ai envie de dire)
Je recharge ma poche d’eau et sans plus attendre je repars mais en marchant, faut que je reprenne mes forces et mes esprits. Je fais le point et envoie un texto à Daniel… mais ça ne capte pas. Du coup je peux vous dire où j’en suis puisque j’ai toujours mon texto dans mon tel qui n’est pas parti… alors j’ai fait désormais 26km et plus de 2000m de dénivelé positif, je suis bien entamée. Je regarde mes textos, merci à tous ceux qui ont pensé à moi, j’en avais vraiment besoin aujourd’hui. Ce passage est magnifique, on longe un torrent en sous-bois, ça monte un peu mais on peut courir, il y a un peu de boue mais aussi de gros rocher où je peux sauter d’un à l’autre (ça me plait ça), en plus on est au frais, je trouve enfin quelques sensations agréables et je relance donc ma course. Sorti de ce sentier, nous débouchons sur un très grand lac, que je ne connais pas. Il y a pas mal de touristes qui sont là en famille pour profiter de cette belle journée, les enfants nous encouragent, ils sont contents de nous voir passer. Certaines personnes sont toujours bluffées de nous voir courir dans les montagnes.
Ce qui veut dire que l’on va enfin attaquer l’ultime difficulté de la course, celle dont tout le monde m’a parlé, la montée au col de l’Ase. Au début ça monte sur un large chemin où j’alterne course et marche. Je sympathise avec un gars qui a fait le marathon du Mont Blanc, nous avons fait une partie ensemble. Du coup nous réalisons ce début d’ascension ensemble, c’est sympa de discuter un peu. Je suis toujours 6ème, je ne pense pas pourvoir revenir sur la 5ème, je continue toutefois de l’espérer mais j’en doute, je fais ma course, à l’écoute de mes sensations. Soudain voilà le mur qui se dresse devant nous… aller hop une photo souvenir et on attaque, « à la sauvage », les mains sur les cuisses, le buste en avant, un pied devant l’autre. Le pas de l’Ase c’est un peu la montée du Piolit (trail du Champsaur) en plus longue et en plus glissante. Un sentier taillé droit dans la pente (d’ailleurs est-ce qu’il existe ce sentiers ou c’est Patrick Michel qui l’a créé ? j’ai posé la question… ), dans les éboulis, à l’instar des pentes du trail du Galibier l’année dernière où j’étais nettement plus en forme. J’ai mis plus d’une heure pour la faire celle-là (je ne sais pas combien de temps exactement), on n’en voyait jamais la fin : tu crois que tu es arrivé, mais non il y en a encore. Je demande, pour rire, si je peux emprunter les piquets pour m’en servir de bâtons, c’est tellement difficile que je débite bêtise sur bêtise, histoire de mieux digérer cette ascension. Les messieurs qui m’entourent passent un bon moment j’ai l’impression, il semble que je les fais bien rire… je dois parfois m’arrêter pour reprendre mon souffle tellement ça monte. Et là je me demande ce que je fous ici, pourquoi je fais des choses aussi difficiles. Je me revois entrain de me dire « non mais Laurie, faut que tu arrêtes tout, ça sert à quoi ce que tu fais, ça fait des heures que tu souffres ? ».
Oh cette année si on cumule les heures de souffrance….
En 2 fois moins de course que l’année dernière c’est simple j’ai souffert 2 fois plus. Bref, j’ai quand même Christine en point de mire un peu plus haut, bonne nouvelle. Je n’essaie pas de lui revenir dessus mais pourtant cela se fait de façon naturelle, j’avance mieux qu’elle à ce moment là, même sans bâton, jusqu’au moment où je la double. Elle me talonne et ne lâchera pas. Patrick Michel est sur le parcours, comme à son habitude, il nous encourage. J’ai envie de lui demander où est-ce qu’il trouve ses idées pour tracer des sentiers comme ça mais je me retiens !!!
Enfin la descente, après l’accueil bien sympathique d’un accordéoniste en haut de ce col de l’Ase. La descente, bien technique, dans les éboulis, comme je les aime, je me fais plaisir je glisse, ricoche, j’ai mal aux jambes mais ça me plaît trop du coup je file. Soudain un Névé, ça glisse c’est trop drôle, une grosse gamelle dans la neige, glissade en luge pour terminer et retour à la station debout pour enchainer la suite. Et Christine qui me suit, jusqu’au moment où je sens que malgré tout elle est plus fraiche et que je vais avoir du mal à rester devant longtemps, surtout qu’il nous reste encore des bornes à faire, majoritairement en descente bien raides mais aussi avec quelques relances. Il faut que je m’économise, je n’arriverai pas tenir ce rythme longtemps. Elle passe, j’ai essayé de la garder à distance respectable jusqu’au moment où j’ai lâché, d’abord mentalement mais aussi physiquement car une fois de plus je n’ai plus d’eau et ça devient très compliqué pour moi.
34km, reste 5-6km avant le ravitaillement, ça va être très dur et très long.
On longe un des lacs de l’Ascension. C’est magnifique, il manque un peu de soleil à ce moment, du coup il est moins joli que lorsque je l’avais fait en randonné. Je suis étonnée que nous ne passions devant qu’un seul lac (puisqu’il y en a 2)… peut-être que je n’ai pas vu l’autre, si si c’est possible. Je manque de lucidité, je le sens bien. Quand je lève la tête pour regarder le lac, sur le sentier en balcon, je me déséquilibre, c’est pas bon tout ça. Je me demande encore ce que je fais là, et c’est triste car en fait c’est magnifique. Je me dis que je serai mieux à faire ça en randonnée. Je gratte de l’eau à un Monsieur qui me double puis à un bénévole. J’ai quelques gorgées qui me permettront tant bien que mal de patienter jusqu’au ravitaillement, on recommence à descendre, ça tape dans les cuisses. J’arrive assoiffée au ravitaillement, bois et repars, il faut en finir maintenant, reste entre 8 et 9km de descente. Je « me dors dessus », j’en ai marre, je pense aux amis qui sont entrain de m’attendre. Oh ça fait 6h45 que je cours et c’était l’heure à laquelle j’avais prévu d’arriver presque. Les pauvres, j’espère qu’ils ne s’ennuient pas trop. J’appelle Daniel pour lui donner des nouvelles. Il me dit qu’une seule fille est arrivée pour l’instant. J’entends henry qui râlent « oh mais faut pas exagérer, tu vas mettre plus de 7h pour faire moins de 50km !! » Non c’est pas vrai ça, il n’a rien dit… enfin sur le moment, il m’a traqué après.
C’est de plus en plus en laborieux, au plus le temps passe, au moins tu as l’impression d’avancer. Depuis que j’ai bu j’ai retrouvé toute ma lucidité, j’en ai juste un peu marre, je me languis d’arriver. Le gars qui cours avec moi titube, il se tord les chevilles à maintes reprises, je l’encourage. Je me dis que je suis en pleine forme comparé à lui. Mais bon, rapidement il me manque encore de l’eau, pensant arriver plus vite, j’ai très peu rechargé, bravo Laurie. Enfin on sort de la montagne, un passage bien sympathique avant d’atteindre la route, qui m’a fait penser à « aqualand » : On saute dans l’eau, on passe dans une espèce de torrent dessous un pont, super marrant. Sauf qu’en ressortant les chaussures pèsent 2 tonnes tellement elles sont imbibées d’eau. 3 kilomètres de course sur route, c’est plat, je retrouve une foulée normale, c’est étrange, je cours plutôt bien, je n’ai pas l’impression d’être trop fatiguée…
Le corps a des ressources que tu ne soupçonnes même pas, c’est fou.
Je fonce en direction de la ligne d’arrivée qui n’est plus très loin. Je suis dégoutée quand je regarde ma montre, un peu plus de 7h15 et il reste entre 1 et 2km… Et puis ça y est c’est fait, 7h25, 6ème de la course, je franchis la ligne, je retrouve mes amis, je blague et blague, j’ai morflé mais j’ai un paquet d’énergie encore pour discuter. Geneviève, Henry, Fanny, Anne et Mumu me racontent leur course, ils se sont régalés, Annie aussi est là, Irina également qui termine 2ème. Après plusieurs minutes, je suis toujours dans le sas d’arrivée…. le bénévole n’ose pas nous interrompre pour récupérer la puce à ma chaussure…. Stéphane arrivera un petit peu après. Bon allez, ce n’est pas tout mais la douche et le podium. D’abord celui du 29km où ma copine Anne termine 3ème. Bravo, ça fait 3 mois qu’elle habite à Lille, la pauvre, elle n’avait plus fait de dénivelé depuis… Trop forte !! Puis le scratch féminin du 45km, où Irina prend la 2ème place derrière Delphine Roux, très beau retour, chapeau Irina !!! Et puis le mien, 1ère Sénior (en retirant Delphine du podium scratch afin de ne pas cumuler les récompenses). Ca c’est fait.
Depuis que je suis arrivée, je n’ai toujours pas mangé mais je n’ai pas du tout faim. Je me force à avaler un petit truc et puis direction la piscine de Briançon avec Anne et Mumu puis petit repas pour profiter des copines avant leur retour dans leurs régions respectives. Et le lendemain direction Valloire pour une semaine de randonnée offerte par le trail du Galibier 2012… Génial. Félicitation à mes amis pour leur course respective, bravo à tous les coureurs venus en découdre avec ce dénivelé. Sans oublier les organisateurs, sous la houlette de Patrick Michel, sans qui rien n’aurait été possible. Un superbe tracé, certes difficile mais que du bonheur à l’arrivée. Merci à tous et toutes pour ce week-end au top, quand est-ce que l’on remet ça les amis ?
Avant de quitter mon écran et mon clavier, un rapide bilan à la mi-année : 4 courses de plus de 40km depuis janvier. 2 courses qui ont été très difficiles pour moi du début à la fin, une qui avait mal commencé mais qui s’est bien terminée et une seule où j’ai été bien tout le long… la seule où je n’avais pas le dossard à mon nom !!! Quelle ironie 😉
Vous en voulez une 2ème d’ironie. Dimanche soir, je me disais qu’il était temps de faire un vrai break de compet, chose que j’avoue avoir du mal à faire…. Lundi matin, au volant de ma voiture, en partant vers Valloire, je me disais qu’en fait j’ai envie de refaire une course prochainement. Alors je réitère ma question, quand-est-ce que l’on remet ça ? »
Laurie ATZENI
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