Dimanche 2 Juin 2013 avait lieu la 13ème édition du Trail D’Écouves et du Pays d’Alençon à Radon dans le 61. Une course nature-Trail qui a attiré 575 participants lors de l’édition précédente sur l’ensemble des 3 parcours : 16km, 35 et 61.
Marie Caroline Savelieff du Team I-Run a participé au Trail d’Ecouves dimanche dernier et remporte le 16km chez les féminines ! Elle nous raconte tout ça ici !
« Je vous admire, toi, toi, toi et oui, toi aussi. Oui je tiens en estime les coureurs du quotidien, mais plus précisément les coureurs de l’ombre, ou plutôt de l’aube. Ces hommes, ces femmes qui de bon matin s’en vont bon train. Pas besoin de vous faire un dessin : ne me comptez pas dans cette catégorie ! …Sauf… Aujourd’hui. A peine levée, déjà habillée devant mon petit déjeuner : un Maxi bol de thé dans lequel viendront très certainement se noyer les reliquats de mon ¼ de Gatosport décongelé. Pour une fois, pas eu le temps, ni la volonté de m’atteler aux fourneaux, et puis je dois l’avouer qu’outre leur prix, les gâteaux de l’effort deviendraient presque gourmets entre pépites de chocolat ou nougatine. Cesse de bavasser, reste mon ravito à ficeler.
Résumons : Nous voilà face un trail de 16km avoisinant les 500m de dénivelé positif comportant un ravitaillement idéalement situé à 7km de l’arrivée juste avant la plus grosse difficulté : une belle montée dépassant les 15%. L’affaire est pliée. Ce sera un gel Red Tonic à m’enfiler juste avant le gobelet d’eau du ravito. Important de s’hydrater, mais inutile de se charger d’un sac à dos ou porte-bidon pour moins de 2h de course. J’en reviens au vif du sujet. Dès le départ, j’essaie de me placer car j’ai pu constater, lors de l’échauffement, qu’une fois engagée dans les sentiers, il y avait des risques de me faire enfermer et rien de plus frustrant sur un trail de ne pouvoir voir ou l’on met les pieds. Je tiens à préciser, je suis très sociable au quotidien, mais un brin nerveuse quand il s’agit de piétiner.
Difficile de prendre un train régulier quand les 7 premiers kilomètres se font sous le signe de la montée. Néanmoins, cette délicate avancée m’aura tout de même permis de constater qu’en féminine je menais. La suite de la course se déroule sans encombre, je suis même agréablement surprise par mes jambes qui lors du km 11,5 (que je redoutais) me répondent vaillamment… Serait-ce le gel qui a fait effet ?! Toujours est-il que je ne subirai aucun coup de mou, juste quelques coups de gueule intérieurs sur les passages trop « graissés » par les pluies des jours, hum, des mois derniers. Mais rien à voir avec les GVT de cette année où j’ai vécu ce que nombre de malins s’amusaient à appeler « un soin de peau tout frais payé ».
Tout comme tout bon repas dominical, le Trail d’Ecouves a su me donner un gout de reviens-y. En effet, j’avais repéré qu’à partir du Km15, le parcours s’apparentait à la Grande descente des Montagnes Russes version Normande pour le coup. J’ai donc déroulé à gogo jusqu’à l’arche d’arrivée qui me fit directement monter sur le podium pour me féliciter de cette première place rondement menée. 1H30 que je n’aurais pas vu passer mais que je m’empresse de vous relater. Je suis consciente qu’il est ardu de retranscrire ambiance de course et investissement des bénévoles. Alors croyez-moi juste sur parole : la passion des organisateurs du Trail de l’Ecouves n’a d’égal que ma volonté de m’engager l’année prochaine sur le 35km et qui sait… un 60km sur un malentendu ça pourrait passer ! »
Les résultats du Trail d’Ecouves 2013
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