Une question qui revient souvent, et c’est normal. Quelle paire choisir avant de se lancer sur 42 bornes de bonheur/souffrance?
Il est important d’être bien dans ses chaussures d’autant plus sur marathon, mais on n’a pas non plus envie de rogner sur la performance escomptée, quel que soit son niveau. Mais alors, quoi prendre ? Léger, amorti…? Un mix des deux !?
Premièrement, cela peut être une chaussure que vous avez déjà, ou bien un achat réservé pour cette occasion. Quoi qu’il en soit, le modèle doit être porté et déjà utilisé à l’entraînement! Ne partez pas avec celle que vous avez acheté dans les stands la veille. Ensuite, pour déterminer votre choix, il faut prendre en compte le chrono visé… L’allure sur marathon est plus lente que sur un 10km (bien sûr) donc ne partez pas forcément avec du poids plume. L’allure mais aussi la foulée est différente. Donc l’amorti est important, arrière mais aussi avant. Si vous vous sentez juste sur 10 ou semi avec un modèle qui « relance », que vous avez des douleurs aux jambes, ça ne passera pas forcément ! Stabilité, protection, confort… et rendement, si vous pensez à un chrono. Pour arrondir, à 3h45 et au delà, la course doit pouvoir se faire avec une chaussure d’entrainement. Comme il est difficile de rentrer dans le détail, n’hésitez pas à venir poser des questions pour trouver le modèle « adéquat ».
Courir en musique, mais avec quoi…?
Bon, on est pas des pros de la technologie ? Pas mal d’entre vous doivent s’y connaître mieux! Donc, n’hésitez pas à porter votre pièce à l’édifice. Ce qu’on peut vous dire, c’est que les vêtements et les équipements de nos jours sont conçus pour vous permettre d’écouter la musique plus facilement. Des empiècements sont placés dans les manches par exemple pour laisser passer le fil des écouteurs, et d’autres comme dans les sacs pour contenir le mp3 ou encore les smartphones. Il existe les écouteurs classiques, ceux qui sont en boucles autour de l’oreille, ou encore des casques, légers et pratiques pour tenir les cheveux! Sur i-run, nous avons encore autre chose : un lecteur casque MP3. Comme un petit harnais léger et adapté au corps, qui s’adapte à tout type d’appareil, et dont le son sort par un haut parleur situé sur les bretelles. Aisance de mouvements (course à pied ou vélo) et sans risque d’être embêtés par ses écouteurs.
Chaussettes et manchons de compression, quoi choisir ?
Affaire de sensations ? Oui et non. On a découvert que pendant l’effort, les chaussettes de compression n’ont un effet que minime sur les effets de fatigue et du tonus musculaire. Par contre, ce même produit porté en récupération, pendant 2/3h après l’effort a beaucoup plus d’incidence ! Une partie de la réponse est donnée… Donc, à choisir, le manchon pour l’effort (ce qui vous permet d’adapté la technicité de la chaussette) et la chaussette de compression pour la récup. Vous avez les cartes en main !
Que faire pour des problèmes au tendon d’Achille en terme d’équipement?
Des bonnes chaussures, avec un amorti souple au talon. Si la chaussure est trop dure, cela va résonner dans le tendon. Quelques fois, une talonnette en sorbothane aide à soulager le problème. De même pour l’application de bande K-tape. Veillez à ce que la chaussure ne vienne pas frotter exagérément contre le talon. Ensuite, on ne saurait que trop vous recommander de contacter un médecin du sport, ou de voir un ostéopathe ou un podologue, entre autre. Souvent l’équipement ne suffit pas!
Peut on voir sa foulée à l’usure de ses chaussures?
Oui, si on regarde sur des modèles bien usagés. Bon nombre de coureurs ont une usure à l’extérieur du talon… mais ce n’est pas pour autant qu’ils sont supinateurs ! L’important est de voir l’usure sur l’avant du pied. Un pronateur aura une attaque extérieur talon et une fin de foulée sur l’avant à l’intérieur. Le supinateur restera sur la tranche extérieure. Un universel (la majorité) aura une usure uniforme sur l’avant du pied. Un modèle usager sera un indicateur. Mais si des problèmes s’ajoutent au niveau du pied, du bassin, ou du dos, c’est peut être la semelle orthopédique qui devra vous secourir ! Dans tous les cas, une observation d’un podologue sera utile.
Mathieu BERTOS