Après plusieurs semaines de « galère » à cause d’une vilaine blessure au pied, Mathieu Bertos du team i-run revient enfin à la compétition !
Il a donc pris le départ ce WE d’une course du côté de Tarbes : les Coteaux Aureilhanais et passe la ligne d’arrivée en seconde position. Joli pour une reprise Mathieu ! Son récit à suivre …
« Si vous saviez combien il me tardait d’enfiler les couleurs d‘I-RUN et de vous faire ce résumé ! 3 mois sans compétition mais surtout 2 mois sans course à pied, à cause d’une blessure au pied dont on n’a pas trouvé le mal.
Après 3 semaines et demi de reprise constituées de multiples footings et quelques rares séances, je pensais mon corps enfin capable de passer le test de la course… Direction Aureilhan à côté de Tarbes pour un 14km vallonné. Je connais cette épreuve que j’avais gagné il y a deux ans. Là le but était tout autre : juste reprendre un dossard et tester physiquement en situation! Les têtes sont connues et le retour sur la ligne de départ fait vraiment plaisir. Ce sera ma première sortie sous ces nouvelles couleurs ! Quel plaisir de pouvoir les porter ! J’enfile un short avec cuissard intégré (le temps est frais, ça tombe bien) un t-shirt (on va vite se réchauffer avec la bosse) et j’opterai pour les Adizero Boston pour faire la route… tout cela en ADIDAS bien sûr!
Nous partons en même temps que le 6km. Le départ est tellement cool que je me retrouve derrière la tête, ça discute même ! L’ambiance au moins est cordiale ! En fait, les coureurs du petit parcours s’observent un peu car la première bosse arrive au km 1,5 et ce n’est pas le moment de caracoler devant tout le monde. Fini de prendre des nouvelles avec un ami coureur, la pente s’accentue. Devant moi, il y a les deux coureurs qui se disputeront la victoire sur le petit parcours. Sur le 14km, nous formons également un duo avec David Laroche (Aire sur Adour). Il est tôt et il n’y a pas de raison pour que l’un de nous accélère. Pour ma part, je donne un rythme suffisant à ma foulée pour maintenir une bonne allure mais sans trop, car je ne sais pas si je pourrais le supporter. Nous voici lancés dans les coteaux !
L’entente est bonne, autant faire le chemin à deux plutôt que de s’allumer si tôt ! Le rythme est correct, en tout cas suffisant pour ne pas être rejoindre par d’autres coureurs. Pour ma part, je me régale. Pour un retour, se trouver à l’avant, même sur une petite course, c’est tout bénef! Aucune raison de s’en faire (le pied répond bien), je signe de suite pour ma deuxième place. Les faux plats sont passés sans aucune accélération intempestive. Je le sens très facile, et s’il doit partir, il partira… et il aura bien raison! Par contre, la vraie deuxième bosse n’est pas évidente : alors qu’on croit en avoir terminé, une deuxième partie se dévoile devant nous, encore plus raide. Tout se passe bien mais je sens une élévation du rythme de mon compagnon d’échappée. Nous virons en haut en même temps, sauf que d’autres faux-plats s’enchaînent, et là je ne pourrais plus suivre son rythme bien plus élevé qu’avant. Je me sors quelque peu de mon allure de confort histoire de me challenger, mais il s’en va vers la victoire.
Dans l’état actuel des choses, je me régale. Mon pied tient bien, les descentes ne me font pas mal, ma place me convient, le rythme que j’arrive à tenir (sans trop de baisse) aussi… que demander de plus? Je tente de finir plus vite dans les derniers hectomètres, quelques applaudissements à l’arrivée me sont adressés, et me voilà arrivé sans mal! Me voilà rassuré et enfin lancé pour la saison I-RUN où j’espère me régaler. Je me sentais progresser juste avant la blessure, et je compte bien reprendre ce chemin là ! Je discute avec les coureurs, avec mon compagnon de route du jour, avec mes amis… L’ambiance course comme je les aime!
Je n’en demandais pas tant mais il se trouve que c’est l’heure du podium! Prochaine course éventuellement dans deux semaines selon ce que j’aurais pu faire à l’entraînement (car maintenant, je vais pouvoir retourner au charbon!). Il me tarde de vous conter d’autres aventures avec ces jolies couleurs!!
Mathieu BERTOS
(Crédit photos: Mélanie Massé Photographies)
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