Aujourd’hui c’est Damien qui répond à nos questions. Damien est runner et auteur du blog Coureur du Chablais que je vous invite vivement à lire. Faisons connaissance avec ce sympathique blogueur-runner.
Comment as-tu attrapé le virus du running ?
Je suis quasiment sûr d’avoir attrapé ce virus grâce au football dans mes jeunes années. N’étant pas très bons techniquement, le coach misait l’ensemble de la saison sur le niveau physique des joueurs. Ainsi, on faisait régulièrement des sorties longues dans les bois, du fractionné, du seuil à l’entrainement… D’ailleurs, rien qu’à voir la 163e place du coach à la CCC, cette année laisse deviner comme on en a bavé !
Puis, avec le temps, j’ai lâché le sport et quand je m’y suis remis, j’ai commencé par chausser à nouveau les chaussures de running, que je n’ai jamais quittées depuis.
Comment t’entraînes-tu ?
Entre les courses, j’essaie de faire un peu de fractionné, des côtes, du seuil… Je fais aussi régulièrement des séances de gainage, abdos et renforcement musculaire des jambes. (Ahhh la chaise !!)
Le meilleur endroit pour courir selon toi ?
Je vais être un peu chauvin sur les bords, je dirai le Chablais ! Le lac, les plateaux avant la montagne… tout est à disposition pour varier les plaisirs et se faire plaisir… Sinon, à Paris, j’aime beaucoup divaguer dans les rues, sans trop savoir où aller, le soir une fois que tout le monde est rentré après le boulot ou plus classiquement, le bois de Boulogne et Saint-Cloud ou même n’importe quel stade équipé d’une piste. On ne retrouve pas cette disponibilité d’équipement sportif dans toutes les villes !
Avec quel matériel ?
Sur la route, je cours avec des Asics Gel DS Sky, un short de football aux couleurs de mon club préféré, alias l’Olympique Lyonnais, et un t-shirt gagné lors d’une précédente course.
En trail, je cours avec des Asics Trail Trabucco 13 ou des Columbia Ravenous, la même tenue que sur la route, et un sac à dos équipé de 2 portes-bidons raidlight. Très pratique pour équilibrer le poids entre l’avant et l’arrière et pour pouvoir avoir le choix entre de l’eau et une autre boisson, plus sucrée.
Participes-tu à des compétitions ?
Je ne cours pas pour avoir un corps d’Apollon. J’aime me donner des défis, aller au delà de ce que l’on se croit capable de faire… d’ailleurs, avec mes amis, la remarque « Oui oui ! Plus. Toujours plus… » est presque devenue une marque de fabrique.
Comment te prépares-tu pour les compétitions ?
J’essaie de suivre un plan d’entrainement ciblé que l’on trouve dans la presse spécialisée.
Parmi toutes les courses auxquelles tu as participé, laquelle t’a laissé le meilleur souvenir ?
Sans hésiter, le trail des Allobroges… sûrement parce que je courais sur les terres de mes ancêtres, que je n’avais jamais vraiment foulées auparavant mais aussi pour la formidable ambiance tout au long du parcours. Des spectateurs debout en nombre un dimanche à 7h du matin, une ambiance aux cols et sommets digne du tour de France, des cloches de vaches pour faire plus de bruit, et même un cor des alpes au premier ravitaillement avec vue sur le Léman… Que demander de plus ?
Préfères-tu courir seul ou avec un partenaire ?
Je préfère grandement m’entraîner en groupe, c’est plus sympa pour s’auto-motiver, surtout pendant les séances de VMA où chacun fait le lièvre pour les autres, et ce, à tour de rôle.
Lors des courses, c’est un peu plus compliqué, à cause des différences de rythme et les coups de moins-bien, mais j’apprécie vraiment avoir un petit mot pour quelqu’un que l’on connait et que je croise au détour du parcours.
Lors des sorties longues, j’aime par contre courir seul, prendre mon temps et choisir mon itinéraire sans trop savoir où aller et suivant mes envies. C’est un moment privilégié entre moi & moi (d’après certains collègues du TTTrail, ils seraient même 25 dans ma tête !) où je peux faire le vide et penser à autre chose que le quotidien.
Tu ne pourrais courir sans … ?
Mon slip ?
Un conseil pour nos lecteurs, en particulier ceux qui débutent en running ?
Commencer doucement sans se prendre la tête. Se fixer des étapes et petit à petit la machine devrait se mettre en marche. Ça ne sert à rien de vouloir sauter des étapes, si c’est pour finir dans la souffrance, ça ne vaut pas le coup.
Aussi, ne pas hésiter pas à remercier les bénévoles sans qui les courses n’auraient pas lieu… En trail comme en course à pied classique (je ne parle pas des grosses courses parisiennes), il y a un esprit à préserver.
Pour finir, préparer une réponse à la question « mais pourquoi tu cours ? », quelqu’un l’a posera forcement à un moment ou un autre…
Merci Damien !
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