K-Swiss a fait ses débuts en Californie dans les années 1966 dans la chaussure de tennis.
Aujourd’hui le phénomène K-Swiss s’est étendu et la marque a élargi ses compétences pour développer des produits également dans le running et le triathlon.
Vous n’êtes peut être pas sans savoir que K-Swiss est le partenaire mondial de l’Ironman, du team Trek/ K-Swiss, fournisseur des meilleurs triathlètes et marathoniens, tels que Michael Raelert, Mirinda Carfrae, François Chabaud, Alexandra Louison mais aussi Josh Cox ou Benoit Z.
K-Swiss poursuit sa marche en avant avec le lancement de nouveautés dans la course à pied que nous sommes en train de tester. Julien nous donne ses impressions sur les « K-Swiss Kwicky« .
On vous présente notre testeur ?
Julien Varinot, Triathlète depuis 1996, distance CD (courtes distances) et Half et passage sur IronMan en 2013. Ses chronos en triathlon : 35’30 au 10km officiel (CD) et 1h24 sur semi officiel (half-IronMan de Wiesbaden 2012). Julien mesure 1m75 pour 65Kg donc plutôt coureur léger, sa VMA est de 19,5km/h.
Les conditions du test ?
« J’ai couru avec les kwicky toutes mes séances depuis mi-novembre. Soit 2 à 3 séances hebdomadaire de 15 à 20km . Environ 400km avec. Sur route, sur piste, sur chemin, dans la terre, par temps sec et froid (entraînement à la dure en Lorraine) , par temps pluvieux et sur une belle couche de givre (pour la neige je n’ai pas osé…). »
Tes premières impressions ?
« J’ouvre la boite et ….BAAM !!! « Mais c’est des pompes de David Guetta !!! », ok, je souris, «des chaussures de triathlètes sans nul doute !» Le gabarit m’a fait penser à une paire de running d’entrainement mais lors de la première prise en main on sent de suite sa légèreté, son tissu mesh aéré et sa semelle percée pour l’aération … plutôt une paire de compétition estivale, légère et dotée d’une semelle super tendre ? Vivement que je les chausse …
C’est parti, je les chausses pour 1 semaine de rodage à mes petits pieds au bord du bassin (je suis maître-nageur). Elles taillent normalement. La « gomme » a l’air très tendre et j’ai bien peur qu’elles ne durent pas longtemps, on verra (Attention la première semaine si vous croisez des pierres mouillées car la petite couche de vernis extérieur les rend un peu glissantes pendant le rodage). »
Que penses-tu de son poids ? De son dynamisme ? De son amorti ?
« Question poids : elles sont à égalité avec avec chaussures actuelles, environ 260g, mais avec une densité de semelle différente. Ce qui me surprend le plus, c’est qu’elles ont un super chausson sans coutures ou nœuds de couture ou de colle à l’intérieur qui permet de courir pied nus pour les triathlètes. Les Suisse sont vraiment au top. L’amorti est confortable sur tout le déroulé de la foulée et le dynamisme en quittant l’appui sur l’avant pied est très bon. Le plus important n’est pas d’avoir un gros amorti car trop d’amorti fait perdre son énergie cinétique et donc du dynamisme et du rendement, et cela K Swiss, l’a bien compris. Même en fin de séries dures sur la piste, les appuis ne trappent pas au sol, il n’y a aucun bruit et ça c’est top pour éviter les blessures ! »
Que penses-tu de son look?
« Première fois aux pieds pendant un entrainement en natation, les nageurs étudiants étaient tous unanimes : « elles pètent tes chaussures coach !! Je veux les mêmes, même si je ne cours pas ! » En effet, elles sont « branchées » mais pas bariolées comme certains modèles que l’on croise en triathlon et qui donnent la nausée. Visuel K-SWISS chromé différent sur chaque face, oeuillés de laçage renforcés. Qui plus est, la couleur « flashie » de la gomme ne se détériore pas. »
En terme de confort, de respirabilité ?
« Je suis très fragile des pieds et donc très exigeant : et avec les K-Swiss, aucune rougeur ni ampoule. Et dans la boue elles ne s’en sortent pas mal. Juste le minimum pour éviter la chute même si ce n’est pas son terrain de prédilection. Moi qui les mettais dans le tiroir modèle de compét’ sur route je me suis rendu compte que sur chemins, elles assurent ! Je transpire peu des pieds mais je n’ai jamais eu les chaussettes mouillées par la sueur après une épreuve ou entrainement. »
Tu penses que c’est plutôt un modèle à utiliser pour de la piste, route, VMA…?
« Supers sensations sur 10km route avec ce modèle. Un peu trop tendres sur l’avant pied pour faire de la piste sur distances inférieures à 600m (ou 1’55) mais sur des 800 ou des 1000 au seuil elles sont beaucoup plus efficaces et elles sont faites pour cela. Leur domaine de prédilection, durant ce test, reste le travail au seuil sur route : séries de 1000, 2000 ou 3000m où le rapport amorti/dynamisme est parfait. Un modèle type pour les coureurs ou triathlètes courants prioritairement du 10km ou semi. Je pense les utiliser lors de mon premier IronMan fin juillet. »
Recommanderais-tu ce modèle à un ami ?
« Oui ! Et c’est déjà fait ! En triathlon K-Swiss, reste une marque connue mais difficile à se procurer en France alors que nos voisins Suisses ou Allemands les connaissent bien. Quoi qu’il en soit, quand je les enfile, je me sens en confiance avec un très bon maintien du medio pied. Je les ai enfilé au sortir d’une entorse grave de la cheville (rupture complète d’un ligament et déchirure d’un second) et elles m’ont bien rassuré et maintenu en sécurité, aucun souci ! »
Bonne route avec tes K-swiss alors Julien ! Et si vous êtes convaincus, allez faire un tour sur i-run.fr, vous y verrez d’autres modèles de cette même marque Suisse !