Vivre à fond sa passion, c’est quelque chose de profond et de beau je trouve. Quelque soit cette passion, c’est quelque part donner un sens à ses activités, sa vie. Et partager celles de ses enfants, c’est aussi les aider à s’épanouir individuellement mais aussi collectivement.
Sur ce type de rassemblements sportifs (ici au cross d’Allonnes, mais cela pourraît être un match de hand, de foot ou de tennis), les images parlent d’elles-même… c’est touchant !
On peut aussi vivre celles de ses proches. Sans pour autant les partager mais déjà les accepter et encourager les siens à les vivre pleinement. C’est une grande preuve de générosité. Spectatrice ce WE au cross d’Allonnes, certaines images m’ont marquée en ce sens que j’ai pu agréablement être témoin de tout ça. Prendre le temps de le regarder, le constater, l’appréhender, le comprendre, … c’est important parfois, et on ne le fait pas assez souvent.
Au-delà d’être spectatrice de grands moments de sport (le cross d’Allonnes attire chaque année les élites internationales), j’ai été spectatrice de grands moments d’émotion et de partage entre des individus, des sportifs, des familles, des amis….Et de grande complicité entre des parents et leurs enfants. Un père ou une mère qui voit son fils ou sa fille se donner pour sa passion (qu’il lui ait transmise ou non d’ailleurs), c’est juste magique. Chacun doit le vivre à sa manière et chacun met le qualificatif qui lui correspond derrière, mais des mots comme extraordinaire, magnifique, émouvant, touchant…me sont venus à l’esprit.
La fierté d’un parent pour son enfant mais aussi inversement, la fierté d’un enfant de pouvoir épater son papa et/ou sa maman! De nombreuses situations expriment cet état d’esprit dans ces moments là: lui accrocher son dossard, s’assurer que ses lacets soient bien faits, lui donner quelques conseils stratégiques pour sa course, s’échauffer avec lui, le rassurer pour l’aider à ne pas trop stresser…l’encourager, le photographier, lui montrer qu’on est fier de lui et l’embrasser pour le féliciter à l’arrivée. Et inversement pour l’enfant, l’envie de bien faire et de ne pas décevoir ses parents : il les cherchent du regard au départ, s’assure qu’on le suit quand il court, et a besoin de les retrouver à l’arrivée. Tous ces moments là sont vraiment beaux à voir.
Véronique est dans ce cas là, et chaque départ de course, elle vibre avec Maël, son fiston champion : « Je le vois en « warrior » tout le temps, j’essaie de canaliser son euphorie, d’être aux ptits soins d’abord pour le coureur avant de penser à mon enfant… ». Avec ces propos, elle met en avant un questionnement : Faut il dans ces cas là se comporter en coach qui prend soin de son athlète ou en papa/maman qui s’occupe de son enfant ?? A chacun de trouver un juste équilibre peut être…
Tous les résultats du cross international d’Allonnes sont en ligne sur le site: http://www.cross-allonnes.fr/
Sylvaine CUSSOT
Pour rappel, le podium chez les « AS femmes »
1- Hiwott ALAYEW
2-Laurane PICOCHE
3-Sophie DUARTE
le podium « AS hommes »
1-Paul MELLY
2-Albert ROP
3-David WELDESELASIE
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Vidéo du départ de la course des écoles d’athlétisme: