Mylène, sponsorisée par i-run a participé le WE dernier à cette grande fête des Templiers en prenant le départ samedi de la VO2 Trail !
Elle rentre avec une superbe 4ème place en féminine, trophée à la main puisque ça la classe 2ème de sa catégorie (Senior).
Bravo Mylène !! Place à ton récit…
Quelques mois auparavant, nous voilà inscrits pour cette course mythique, non pas la course des Templiers, mais l’embryon : La VO² Trail.
19km annoncés au compteur, avec un dénivelé +600m, une distance abordable. C’est festival, durant 4 jours ; 7000 coureurs sur les chemins des Causses de L’Aveyron. Un parcours qui s’annonce tactique, un départ roulant, puis une montée régulière jusqu’au Causses. Allez j’embarque les Michel’s dans l’aventure, 3 amis coureurs.
Point météo : prédiction hivernale, proche des 0 degré avec un vent cinglant.
Départ à 10h15 de Toulouse, direction Millau-plage. Arrivée sur site à 12h45, direction retrait des dossards au sein du salon des templiers, un rapide tour des stands et gueuleton (Gamelle de Pasta froide pour tout le monde, aligot aurait eu du mal à passer). Il est l’heure de s’équiper, gla, gla, gla. L’échauffement ne va pas être accessoire. La Templière est partie et la Mona Lisa (26km) arrive, même constat pour tous les 4, vivement notre arrivée, les sacs en consignes et c’est parti pour chauffer la machine.
Equipement : Windstop, gants, buff, corsaire et booster.
16h: Top départ. Comme d’hab’ départ rapide, pour se placer, 3km avant le premier mur, première difficulté, la foulée se raccourcie, le soufflé court et le Windstop de trop, bref il faut envoyer, la course devient impossible, la marche s’impose. Petit tronçon pour reprendre son souffler, et la « the Wall », tout le monde les mains sur cuisses et tchik et tchak on monte en cadence. Ça parait interminable, et tu te dis que même là-haut tu pourras même pas galoper. Mais bon ne pas s’arrêter-ne pas s’arrêter. Quelques restes de technique de montée du GR20 reviennent.
Là haut, la délivrance, on y est et bizarrement ça déroule, les jambes reprennent un second souffle, quel plaisir de se trouver là-haut sur les causses, avec vue sur le Viaduc et le Tarn. Mais, mais il neige et ouiiiiiii c’est l’Aveyron +600m et il neige. Je ne regrette plus le windstop. Le ravito au 8-9°kilo est bien venu, et oui je l’ai joué chameau, pas de bidon, ni de Poche à eau, mais j’ai droit à une eau glacée, un coup de fouet pour faire passer tout ça. On m’annonce, 6° féminine et je suis bien. Je sens que j’envoie comme il faut dans la forêt, on arrive sur la partie technique « la descente », j’adore ça.
Je reprends du terrain, je sais que je peux gagner du temps sur cette partie, on m’annonce que 2 féminines sont juste devant. Bon c’est technique pour doubler, les single tracks ne sont pas pratiques pour doubler, heureusement la voix douce et féminine qui demande de passer remporte son franc succès. Mais la virilité en prend un coup pour la plupart. Je reviens rapido sur les 2 féminines annoncées. Un mec me passe comme une bombe, j’en profite je le suis il ouvre le passage. Dernier kilo, déjà et oui ils ont tronqué le parcours de 1,5 km, non praticable. L’arrivée se fait dans un bain de boue.
Au final : 4° féminine et 2° sénior femme.
Ravitaillement sous la tente au chaud, un buffet gargantuesque, la chaleur humaine réchauffe les athlètes. Les « Michels » arrivent contents, ravis. Une longue attente dans le froid pour le podium, mais un joli trophée en prime. Nous voilà repartis vers la cité « Toulousaine » avec un stop à St Affrique pour siroter une petite bière au « café du commerce ».
Belle course, paysage magnifique, super ambiance, un temps de cro(te)ss, mais un joli podium.
Spéciale dédicace aux Michel’s.
Mylène