Nous découvrons aujourd’hui Carole MADIOU, une « néo-traileuse » après avoir passée quelques années sur la route. Elle nous raconte son dernier semi marathon, Run in Lyon!
Faisons dans un premier temps connaissance, je me nomme Carole MADIOU, j’ai 25 ans et suis ingénieure agro-environnement avec une spécialisation en Systèmes d’Informations Localisées pour l’Aménagement des Territoires (mastère SILAT 2012).
Par ailleurs, dans le sport c’est dès l’âge de 4 ans que j’ai commencé par la gymnastique féminine. Ensuite j’ai pratiqué de nombreux sports en changeant tous les ans. Mon goût pour la course à pied m’a été inculqué par ma mère. Au début les entraînements n’étaient pas une partie de plaisir mais au fil des ans je prenais de plus en plus de plaisir à courir. Maintenant je cours depuis 9 ans environ et je suis affiliée au club de Saint Gély Athlétisme pour la 3ème année.
Mes réussites dans diverses compétitions départementales puis régionales font que maintenant je suis sponsorisée jusqu’à fin décembre 2012 par Temps Course à Montpellier. La saison passée j’ai mis l’accent sur le « trail » au détriment des courses sur routes. Au fil du temps ma préférence s’affirme pour les « trails », quant aux cross ils me laissent indifférente pour l’instant….!
Venons en au semi de Lyon qui était un de mes objectifs de rentrée, mais ayant contracté un vilain virus le jeudi, mon objectif initial s’est transformé en sortie longue d’un bon niveau dans un cadre que je ne connaissais pas ! De plus, j’ai pu mesurer mon temps sur un semi, car je n’avais aucune référence sur cette distance. Ma gestion de course, se fait beaucoup à la sensation, toutefois je regarde quand même mon temps au kilomètre pour rester dans la moyenne que je me suis plus ou moins fixée au départ. Cela évite aussi les à-coups qui sont néfastes sur la durée.
Concernant mes « ravitos » j’ai juste bu de l’eau pendant la course et la veille un bon plat de pâtes et du gâteau sport le matin (MX3 MIX CAKE BIO Cacao, Okidosport). Durant la course, quel que soit le niveau nous avons tous des moments où l’envie d’abandonner ou de bifurquer sur une distance plus courte que prévue (quand cela est possible) traverse notre esprit. Cela m’arrive assez souvent au 5ème km. C’est ainsi qu’au semi de Lyon, j’ai hésité à prendre la voie de la facilitée en allant sur le 10 km. Heureusement le mental a pris le dessus et je me suis dit « Carole, tu fais la distance pour laquelle tu t’es inscrite initialement». Mais a contrario nous avons aussi des moments où l’on se sent bien et là l’accélération est au rendez-vous.
Le 9 octobre 2012. C’est ainsi malgré la difficulté à respirer que finalement, je termine 7ème en féminine ou encore 4ème sénior et au scratch je fais 253ème / 6169 en 1h29. Je suis contente de mon chrono car c’était mon 1er semi. En plus, comme je n’étais pas en grande forme cela laisse augurer de bons semi-marathons à venir d’autant que celui-ci comportait de nombreuses relances.
Au niveau de l’organisation, il me semble que des progrès sont à envisager étant donné le nombre important de coureurs (15 000 sur les 3 courses). Ainsi, un départ commun, pour le 10 km, le semi et le marathon, n’est pas très judicieux, car il est difficile de ne pas se laisser « emballer » par ceux du 10 km quand on part pour un semi ou un marathon!!! Ensuite, le marquage kilométrique était erroné (trop rapproché ou trop éloigné). Enfin il sera nécessaire de revoir l’organisation avant le départ, pour exemples : la consigne pour laisser les sacs, l’attente très longue pour recevoir les badges, trop peu de toilettes par rapport au nombre de coureurs … Il ne faut pas se méprendre, ces remarques se veulent constructives. J’en profite d’ailleurs pour remercier tous les bénévoles qu’ils soient sur le parcours ou au village marathon pour leur accueil car sans eux nous ne pourrions pas pratiquer notre sport favori.
Enfin, bravo aussi à tous les participants !
Carole MADIOU
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