Voilà, les JO sont terminés et il va falloir attendre encore 4 ans. C’est long 4 ans avant de revoir les athlètes se disputer le titre qui les élève au rang des dieux de l’Olympe.
C’est en ça que les JO sont uniques: il y a peu d’élus. Et obtenir 2 fois une médaille d’or sur une même course, c’est encore plus grand ! Il faudrait regarder les statistiques, ils ne sont pas tant que ça…
Bref, 4 ans c’est long ! On repart avec les scénarios des courses dans la tête, des finish à couper le souffle, son chouchou qui a réussi ou pas… On patiente avec ça !
Et c’est à nous de prendre le relais ! Retour à la case départ, on a un peu coupé, histoire de se refaire la santé. Physique, et mentale.
Enfin, je dis couper… certains d’entre vous ne s’arrêtent jamais ! Soit parce que le calendrier des courses est surchargé et que même pendant les vacances on trouve des petites épreuves sympas à faire, soit parce que pour vous couper c’est… rando et vélo (et bistro !).
Donc on fait un « break » (pour ne pas répéter « coupure », et puis, ça fait moderne non ?). Ce break nous permet au niveau physique de casser le rythme effréné des entraînements. Tout le monde a pu le remarquer, on ne peut pas être en forme toute l’année. En coupant, cela nous permet de repartir sur un nouveau cycle, de reprendre la construction de la « maison » au début afin de poser les fondations en premier et non pas de monter les murs directement sur le sol (précision: je ne vaux pas un clou en bricolage !).
Au niveau mental, cela nous permet de faire le point sur la saison, sur ce que l’on a réussi ou pas. Du coup, on doit se fixer de nouveaux buts, de nouvelles épreuves à faire. On a envie de progresser encore, tant qu’on peut ! Afin d’être prêt dans 4 ans pour les Jeux O… Non, là c’est du rêve!
Bon, et pourquoi pas ?? Nos JO à nous, ce sont les buts que nous nous fixons. Cela n’arrive pas tous les 4 ans, mais c’est du travail à l’entraînement pour y parvenir ! Ce sont aussi beaucoup de concessions pour arriver à placer ses séances en fonction du travail, de la famille, d’une certaine fatigue physique ou mentale. Surtout que pour la plupart de nous, ce ne sont pas les sous qui nous attendent au bout, mais plutôt de la satisfaction personnelle. La satisfaction d’avoir atteint le chrono fixé, la manière de le faire. Quelques fois c’est la surprise ! Un état de forme du jour où notre corps ne souffre pas et nous permet beaucoup de choses ! En général, les bonnes sensations marquent. Et c’est pour cela aussi qu’on court, pour avoir des souvenirs, pour pouvoir raconter et partager. L’effort est individuel mais la mémoire est collective.
N’oubliez pas de vous fixer ces buts ! Ceux que vous aurez choisi. Quand on avance sans raison, sans une idée de l’endroit où on veut aller, on se perd. Un but est une raison de faire ce que vous faites. Mathématiquement, c’est relier un point A, le départ, à un point B, l’arrivée (voici mon niveau en math…! blague). Et vous verrez que le chemin est tout aussi intéressant que la destination (j’étais meilleur en géographie !). Votre médaille à vous, votre récompense, c’est d’arriver à atteindre ce but et de garder toute la richesse de l’expérience, de la préparation à l’événement. Ce jour J, il faut le vivre à fond, en ayant confiance en vos entraînements. Vous vous êtes donné les moyens, pourquoi douter ? On ne peut être déçu si on a donné le meilleur de soi-même. Répétez vous ça pendant la course: pas de regret, je donne tout maintenant, tant pis pour la douleur, mais pas de regret ! L’événement est unique, il n’y en aura pas deux pareil, vous ne serez peut être pas ici l’an prochain, vous n’aurez peut être pas la même forme… Profitez !
Et dites vous les jours où ça ne va pas, que mettre les baskets, c’est déjà une première victoire. Courrez, vivez !
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