Encore plus important en été, les bidons, hydrobag etc sont nécessaires pour pouvoir courir même quand le temps n’est pas clément ou quand les sorties se prolongent.
Lequel utiliser ? Quels sont les avantages de chacun ? Nous allons tenter de vous donner des indications !
Tout d’abord, pour avoir une simple réserve d’eau (1/2 litre par exemple) courir avec un bidon à main, une ceinture porte-bidon ou un hydrobag, c’est à votre convenance ! Oui, tout dépend de ce que vous supportez. Certains préfèrent avoir le poids sur le dos, d’autre à la ceinture…
En fait, chaque produit possède des particularités pour vous aider à pratiquer votre passion, il faut bien les choisir.
Commençons par le plus simple. Un bidon, c’est plus ou moins 600ml largement suffisant pour une sortie d’1h à 1h30. Souvent, on ne boit pas tout et il est rarement rempli au maximum. Vous en trouverez avec une accroche à « scratch » que l’on fixe à la main, ou bien ceux comme « simple hydratation » qui ont un plastique très souple et une forme à « crochet » pour la coincer dans la ceinture du short
Elles ont bien évolué et proposent désormais des matières fines et souples et bien souvent un emplacement incliné pour le bidon. Cela permet au liquide d’être un peu plus « stable » dans son contenant et donc d’être moins gêné par les secousses de vos foulées.
A 2 bidons, le poids est mieux réparti et l’avantage est de pouvoir mettre 2 liquides différents : eau et boisson énergétique par exemple. Ces ceintures incluent des mini poches zippées très pratiques pour y mettre les clés de voiture ou des gels.
Les ceintures marathon sont encore une alternative, elles sont conçues avec de multiples emplacements qui accueillent soit des dosettes soit des gels ou autre. L’avantage c’est qu’il y en a de modulables à « clip » ou à « scratch », donc c’est vous qui l’adaptez selon la répartition que vous désirez ou l’endroit sur lequel vous pouvez le plus facilement les attraper.
L’hydrobag, c’est comme un sac à dos, en plus léger, avec des poches très pratiques, conçu pour une facilité de mouvement pendant l’effort. Il permet d’emporter une bonne quantité de liquide et permet d’avoir de la place pour les aliments et les affaires de rechange ou de « secours » en cas de mauvais temps.
La poche à eau est en général de 1 à 2 litres. Elle est amovible, vous n’êtes pas obligés de la mettre : en effet, il existe des emplacements pour les bidons au niveau des bretelles sur la poitrine sur certains sacs. Vous pouvez positionner le liquide ici et de cette façon libérer du volume à l’intérieur pour le matériel. Ce système est plus particulièrement utilisé par les coureurs qui pratiquent l’ultra du fait de la longueur et de la difficulté des épreuves.
Techniquement, ils sont devenus très légers et peu encombrants. Les matières sont légères comme sur des vêtements. Le sac est étudié pour dégager le dos des éventuels mouvements, il prend une forme arrondie pour coller au mieux à notre physique et évacue même la transpiration.
Ils se fixent à la ceinture et au niveau de la poitrine (ajustable), où un sifflet permet éventuellement de se signaler. Les emplacements pour les produits énergétiques sont multiples, et très bien situés : sur les bretelles, au niveau de la ceinture, en bas du dos, bref ! Là où ils sont facilement accessibles ! Sur les plus évolués, des accroches pour les bâtons sont présents ainsi qu’un emplacement isolant pour la poche à eau.
PS: nettoyez bien la poche à eau surtout si vous y avez mis une boisson énergétique ! Nettoyez-le d’ailleurs avant la première utilisation afin d’enlever le léger goût plastique qu’il peut y avoir quand le produit est neuf.
Pour choisir votre produit, tenez donc compte de la durée de votre sortie, de la météo et du milieu, ou encore du matériel obligatoire qu’on vous demande sur certaines épreuves. Soyez attentif à tout ça, la pratique de l’endurance en milieu naturel nécessite de l’entraînement, de la réflexion et… du matériel !
[nggallery id=128]
Laisser un commentaire