La course à pied est une activité qui combine l’utile à l’agréable. Mais c’est aussi un sport particulièrement émetteur de CO2, non ?
Nombreux aujourd’hui sont les groupes de coureurs et militants pour l’écologie qui luttent activement contre la pollution engendrée par les coureurs ordinaires. Ils étaient 10 000 en 2008 et depuis, ils ne cessent de se multiplier.
Comme le but du jeu est de préserver la nature et l’écologie, les organisateurs de ces activités font en sorte que la course soit écolo ! Ainsi, pour se rendre sur les lieux d’un marathon, ils incitent les participants à opter pour les transports en commun ou à opter pour le covoiturage, tout cela pour atténuer les émissions carbones. Un parking vélo aussi est installé dans les zones de départ et d’arrivée afin d’inciter les accompagnateurs à prendre leurs vélos.
Les organisateurs s’engagent aussi également à réduire et contrôler la production de déchets pendant l’épreuve. De nos jours, de plus en plus de coureurs utilisent des capsules de gels énergétiques. Et pendant les courses organisées, un filet spécial est distribué en même temps que les dossards pour stocker les capsules vides et autres déchets.
En ce qui concerne les stands de ravitaillement, les déchets seront limités aux gobelets et aux bouteilles énergétiques, le reste des solides distribués étant soit biodégradable, soit déjà hors des emballages. Afin de limiter les déchets dans la nature, les poubelles sont placées à la fin de la zone de ravitaillement et de la zone d’épongeage. Le tri des déchets est fait sur place et l’ensemble des déchets recyclables est recyclé.
La quantité d’eau distribuée sur les ravitaillements (tous les 2,5 kilomètres) est aussi ajustée. De plus, pour éviter le gaspillage et la dispersion de plastiques sur le parcours, des gobelets sont distribués à la place des bouteilles.
Tous les documents distribués lors du marathon sont en papier recyclé ou FSC, imprimés par des sous le « label vert », et les courriers sont envoyés par mails. Un site internet lié à la course aura été créé pour réaliser un maximum d’économie de papier. Il faut également noter que l’ensemble de la signalétique et des banderoles peut être réutilisé sur plusieurs éditions. Quant au choix des prestataires, il s’est fait en fonction de leurs engagements éco-responsables.
La solidarité est aussi de mise dans ce genre d’activité, comme le partenariat entre les organisateurs, les bénévoles, les spectateurs mais aussi les participants. Tous contribuent à donner un peu de leur temps, de leur énergie et de leur cœur pour promouvoir les activités à dimension écolo.
En général, ce genre d’activité est régi par une charte bio ou charte nature qui concerne les supports de promotion, la signalétique, le matériel, les véhicules nécessaires à la logistique et les dotations. Cette charte bio contraint également les partenaires et fournisseurs choisis pour leurs préoccupations écologiques et environnementales.
Courir pour la bonne cause est évidemment gratifiant. Et courir écolo et solidaire est évidemment possible. Courrez-vous écolo ?