Emeline revient sur la Marseillaise, course à laquelle elle a participé début juin 2012. Elle n’avait pas eu le temps de nous raconter mais ça y est, elle nous livre ses impressions !! Et comme le mercredi, c’est « le jour des filles » sur u-run, nous mettons en avant son récit et nous lui disons un grand bravo !
Dimanche 3 juin 2012, le jour de la fête des mamans, mais aussi le jour de la Marseillaise des femmes, j’ai décidé de participer pour la 2ème année consécutive, malgré le tarif d’inscription que je trouve plutôt élevé (14 euros et 17 euros si inscrite le jour de la course).
Après avoir couru la Nocturne de Marseille le vendredi soir, avoir danser jusqu’à 3 h du matin pour l’enterrement de vie de jeune fille de ma petite sœur adorée, me voici prête mais un peu cuite pour prendre le départ.
Comme chaque fois, j’ai envie d’aller faire pipi au dernier moment, du coup le temps d’aller au toilettes et de faire la queue, je me retrouve sur la ligne de départ moins de 30 secondes avant le coup de sifflet, forcement un peu stressée, en plus je me trompe, je me glisse dans le peloton des marcheuses (tout nouveau cette année afin que le parcours soit accessible à une majorité), ça commence bien !
Go ça y est c’est parti ! J’ai du mal à avancer dès le départ mais j’ai promis à mes loulous et à au coach de les retrouver à l’arrivée alors pas le droit de lâcher ! Ceux qui me connaissent savent qu’à mon niveau c’est déjà un exploit d’avoir couru 5 km le vendredi alors remettre le couvert le dimanche matin ça relève du miracle ! Je connais le parcours par cœur il me semble pourtant interminable, j’ai des crampes très tôt, il fait très très chaud je me concentre sur le paysage et de la vue sur la mer pense fort à mes enfants et à mon mari…
Mi course, le ravito, je m’asperge d’eau et je repars, deuxième moitié de course les sensations sont un peu meilleures; j ‘en profite pour accélérer un peu le rythme mais rattraper le retard sur les 2 derniers km c’est quasi impossible .
Tant pis, je trace ! Le calvaire est bientôt terminé, j’aperçois David et les enfants, il me tend Thomas (30 mois), je cours, franchis la ligne d’arrivée mon bébé aux bras mon plus beau cadeau pour la fête des mamans…
Quelques jours avant la course j’étais une fois de plus hospitalisée pour une hémorragie, j’ai quand même tenue à prendre le départ, j’en avais besoin, ça m’a fait un bien fou psychologiquement !!!!
Je ne regrette rien même si ça a été très difficile .
Emeline Zenner