Fred Dubois prendra le départ de l’ironman de Nice 2012 ce dimanche. Il va courir, nager et pédaler aux couleurs de i-run.
Nous lui souhaitons bonne chance !
LES CHOSES SE PRÉCISENT……. PUIS, VIENT LE JOUR DE L’ÉPREUVE.
Depuis début avril, les entraînements se sont enchaînés, non sans mal, en raison des contraintes familiales, professionnelles et des conditions météorologiques. Cette année, les belles journées ensoleillées du printemps se sont comptées sur les doigts d’une main!
Les durées des sorties ont donc augmenté sérieusement pour tourner autour de 20h hebdomadaires pour les semaines normales et 15h pour les semaines de récupération, tout en gardant le rythme initialement adopté en début de saison:
2 semaines entraînement/ 1 semaine récupération. En effet, cette suite est plus propice au répit, étant donné la catégorie d’âge dans laquelle j’évolue.
Ensuite, après quelques semaines, les sorties ont gagné en intensité tout en gardant la même durée. Ce qui n’a, bien évidemment, pas manqué d’engendrer beaucoup de fatigue au début, le temps pour l’organisme de s’adapter physiologiquement, mais aussi et surtout, psychologiquement.
Ce rythme s’est donc poursuivi jusqu’à début juin où est arrivé le temps de ce que l’on appelle communément « l’affutage ».
À partir de là, les séances sont devenues plus courtes, tout en gardant la même intensité voire un peu plus.
Ce n’est donc pas plus facile sur le plan physique. Par-contre ça l’est, incontestablement, sur le plan organisationnel.
En ce qui concerne mon tendon d’Achille, j’ai dû arrêter le traitement aux ondes de choc début avril, en raisondu manque de temps disponible pour l’entraînement, faisant le pari, quelque peu audacieux, que cela suffirait peut-être.
Les séances du début ont donc été difficiles et douloureuses, puis, tout en gardant un entraînement augmentant normalement en durée et intensité, le tendon s’est adapté tant bien que mal.
Bien sûr, il y a eu des périodes délicates où le doute s’installait et le moral, s’ajoutant à la souffrance physique, n’était pas au mieux, mais qui peut me dire qu’il n’a jamais rencontré ces sensations, ces hésitations, sur des durées de préparation aussi longues?
À présent, la fatigue se faisant ressentir dans tout l’organisme, ce fameux tendon me susurre à l’oreille qu’il faudra compter avec lui.
J’espère que ça pourra également être: sur lui!
Je ressens néanmoins un sentiment de joie, mâtinée d’une pointe de fierté, de participer à cette fête avec mon mentor Fred C., autre athlète de i-run,
sans qui je n’aurai pu faire tout cela.
La course a lieu dimanche qui vient, et, en dehors d’un stress et d’une anxiété concomitants avec ce genre d’épreuve, je me dis que j’ai fait ce que j’ai pu et que donc: advienne que pourra.
Je vous promets le CR de l’épreuve pour bientôt !
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