Si pour vous courir est un besoin vital et que vous avez peur du manque, vous êtes bien un drogué ou une droguée de la course à pied.
Tout savoir sur les drogués de la course à pied, c’est maintenant avec u-run.
Ce reportage est un résumé de l’émission Complément d’enquête diffusée jeudi 7 juin sur France 2.
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Ce dossier sur la course à pied fait suite à une enquête sur les commotions cérébrales dont sont victimes les hockeyeurs, les boxeurs et même nos enfants, au foot, quand ils font des têtes. Suite à ces commotions cérébrales, certains athlètes tombent dans de profondes dépressions, d’autres meurent car leur cerveau vieillit trop prématurément… voilà, le ton est donné, même nos enfants au stade encourent de tels risques.
Le dossier sur la course à pied s’ouvre ensuite. Ca commence fort avec une patiente de 50 ans qui va être opérée, elle a du mal à marcher. C’est son ménisque qui est touché. On nous explique que le ménisque sert d’amortisseur et que ce genre de problème survient quand la course à pied est mal pratiquée. Le chirurgien qui va l’opérer explique comment quelques heures de course à pied peuvent ainsi conduire au billard.
Le journaliste insiste : la course à pied est un sport traumatisant et on entend « du jooging au billard il n’y a qu’un pas ». Ce pas est franchi quand on court trop vite trop fort trop longtemps.
Le chirurgien ironise qu’il retrouve le lundi dans ses consultations les coureurs du dimanche : ils vont courir le dimanche et consulte pour douleur le lundi matin.
On apprend que le nombre d’éclopés de la course à pied a explosé. la formule est choc… les éclopés de la course à pied…
Si ce nombre d’éclopés explose dans nos rangs, c’est que nous sommes maintenant près de 10 millions de pratiquants.
La course à pied est aujourd’hui conseillée pour tout. Perte de poids, diminution du cholestérol etc mais on se demande, au vue du reportage, si la course à pied est vraiment bonne pour notre santé ! Bien sûr l’émission fait le focus sur les éclopés, les blessés… et ceux qui vont bien ? Et ceux qui pratiquent la course à pied en progressivité ? Les pathologies les plus concernées sont situées au niveau de la hanche, du genou et de la cheville.
On entend qu’en 15 ans, la course à pied est devenue plus qu’une mode : c’est un phénomène de société.
On voit une charmante dame souffrant d’une fracture de fatigue qui a du s’imposer un mois de repos avec béquilles… pourtant son mari est lui même medecin… C’est lui qui lui a transmis le virus de la course à pied. Medecin coureur et pourtant éclopé aussi : il souffre du syndrome de l’essui glace et s’en est sorti avec des séances de kiné et des infiltrations de corticoïdes. Quand on lui demande s’il court parce qu’il est addicted, il répond que non ! Sa femme rigole car il sort courir vers 22h et résultat, à cause des hormones sécrétées, de l’excitation, il ne dort pas avant 1h du matin.
Notre problème, à nous coureurs, serait quand notre passion tournerait à l’addiction.
Certains d’entre nous ont tous les symptômes du drogué : besoin vital, peur du manque, isolement quand on refuse de voir ses amis et qu’on choisit de vivre seul pour assouvir sa passion et qu’on dépense des fortunes pour avoir son kiff.
Voilà, dans le peloton nous sommes de plus en plus de drogués qui nous ignorons mais la course à pied est la seule drogue bonne pour la santé.. Vraiment bonne ?
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