Certains coureurs ressentent le besoin d’augmenter le volume de leur entrainement pour progresser. On a beau leur dire que pour progresser il faut parfois lever le pied, courir moins pour courir mieux en aménageant des phases de récupération, ils veulent courir plus.
Le passage à l’entrainement bi-quotidien peut être une bonne option.
Sous quelles conditions mettre en place l’entrainement bi-quotidien ? Lisez la suite.
Première chose, ne dites pas que vous faites du bi-quotidien, dites que vous faites du BIQ !
Entrainement bi-quotidien en question
L’entrainement bi-quotidien, comme son nom l’indique, consiste à s’entrainer deux fois par jour et présente plusieurs avantages comme le fait d’augmenter le total de kilomètres courus sans s’épuiser par des sorties longues à répétition.
Au lieu de courir une fois 2h en vue de la préparation d’un marathon ou d’un ultra, vous pouvez répartir 1h30 à 2h de course en deux fois pendant votre journée.
Un autre avantage certain, c’est une meilleure optimisation de son emploi du temps : nous n’avons pas tous la possibilté de courir 1h30 le matin avant de partir travailler ou entre midi et deux. Pas la possibilité par manque de temps si on ne veut pas avancer l’heure du réveil et pas la possibilité car arriver au travail épuisé par son entrainement cap fait plutôt mauvais genre.
L’entrainement bi-quotidien parmet également de varier les plaisirs et les disciplines : gym ou renforcement musculaire le matin, course à pied le soir, trail le matin, VTT l’après midi, etc
Organisation de votre entrainement bi-quotidien
– une sortie en endurance le matin
– une sortie en résistance le soir apparaît être l’idéal
– ou une séance de PPG
Le premier principe en course à pied est celui de la progressivité : ce principe vaut aussi pour le passage à l’entrainement bi-quotidien. Il faut y aller mollo mollo pour ne pas engendrer fatigue et blessure. Avant de pouvoir installer cette nouvelle charge de travail tous les jours, prenez au moins un mois pour mettre cette nouvelle façon de vous entrainer en place.
Certains coureurs évitent les entrainements VMA le soir.
Précautions à prendre
– avoir une excellente hygiène de vie et une excellente condition physique
– pas de tabac, pas d’alcool, des phases de sommeil et de récupération importante
– un suivi médical et diététique sérieux pour traquer des petites carences
– une très bonne connaissance des bases physiologiques et sportives (connaîre sa VMA, ses allures de courses, savoir planifier un entrainement etc)
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