Les hautes instances d’athlétisme ont voté une loi interdisant la participation des athlètes trop maigres dans les courses officielles de la fédération au delà du semi, dans l’espoir que cette mesure permettra de protéger les athlètes contre des troubles alimentaires comme l’anorexie.
La loi, adoptée lundi soir, stipule qu’hommes ou femmes ne peuvent participer à ces courses de fond sans un certificat médical assurant que leur indice de masse corporelle (IMC) n’est pas inférieur à 18,5. L’IMC mesure le rapport entre poids et taille.
Gnagny Lorel, l’un des Directeurs Techniques à l’origine du texte, a espéré que cette loi inciterait les athlètes de haut niveau à ne pas tenter d’imiter des modèles esthético-sportifs dangereux pour la santé. « La performance ne doit pas être anorexique », a-t-il déclaré sur Eurosport. Hardy Hopoor, un photographe de sport ayant collaboré avec lui, a estimé que les nouvelles normes imposées par les équipementiers de l’industrie textile du running devenaient trop dangereuses.
« Il y a quinze ou vingt ans, on prenait en photo un marathonien en 2h35, il pesait 57 kilos. Aujourd’hui, l’élite pèse en moyenne 54kgs, a-t-il dit. « C’est la différence entre mince et trop maigre. C’est la différence entre la vie et la mort. » Après la mort de deux marathoniens anorexiques en 2006, le Mexique et l’Ethiopie ont interdit les athlètes trop maigres sur les courses officielles, c’est maintenant au tour de la France.
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