Il a couru et pédalé avec les meilleurs : le Champion du Monde de Duathlon en titre, le vice-Champion, le troisième… et il s’est accroché notre athlète de choc : Sébastien Mongaburu, sponsorisé par i-run, finit son premier Grand Prix D1 à la trente-septième place.
Le Sud était à Issy ce weekend…
Pour deux raisons :
Tout d’abord le Sud-Ouest par ma douce présence, mais plus généralement ses températures.
Dans le Parc de l’Ile St Germain d’Issy-les-Moulineaux (92), lieu de la première manche du Grand Prix D1 de Duathlon, en fermant les yeux nous aurions presque pu entendre les cigales… Ou bien encore la Ola des férias tant le public était festif.
Tout cela pour vous donner un bref aperçu de mon humeur et de ma motivation à courir à domicile, du moins mon domicile d’adoption sportivement parlant !
Pour en venir à ma course, les meilleurs mondiaux avaient fait le déplacement dans la capitale pour se tester sur cette Première Grande Echéance.
Une petite idée du niveau : le Champion du Monde de Duathlon en titre, le vice-Champion, le troisième.. J’arrête là le listing, mais je pourrais vous citer tout le Top15.
Mon sentiment était donc partagé entre l’envie de montrer mon meilleur niveau, tout en sachant que je ne jouerai pas le top 30 face à une telle brochette ! Le tout rester de ne pas me faire embrocher !
Le Championnat s’ouvrait dès 9h avec les jeunes et le soleil montrait déjà ses griffes. Imaginez alors les températures à 16h00 : Mon HEURE…
Mon bidon serait donc alors mon compagnon de route pour la journée, de peur de finir sec comme un haricot.
Je préfère terminer la journée avec mes coéquipiers d’Issy Triathlon autour d’une bonne bière, plutôt qu’avec mes collègues pompiers autour d’une bonne perfusion…
Sur place dès 13h30 pour assister au départ des filles, je jouais déjà de la voix. Elles firent d’ailleurs honneur à leur titre de Championnes de France 2011 des Clubs en remportant à domicile cette première manche.
Est-ce grâce à mes encouragements fournis ?… L’histoire ne le précise pas !
Ce n’est pas tout mais revenons à nos moutons, ma course en quelques chiffres :
– 5km de Course à Pied (2 tours de l’île),
– 30km de Vélo en plein centre-ville. Imaginez la gueule des Parisiens, interdits de circulation… Y’en a eu des Mots… Et c’était pas du patois Basque croyez-moi !
– 5km de Course à Pied (Même lieu même peine, mais les jambes en vrac en prime !).
16h : le départ est lancé, et comme d’habitude, on part comme des boulets.
Je ne suis vraiment pas dedans : faute à la chaleur, à l’échauffement, au stress, à votre belle-mère je ne sais pas, ça le fait pas et les jambes ne répondent pas.
Je rentre dans le parc à vélo à la 52°/75… Pas fameux, mais on ne démotive pas un basque pour si peu : ce n’est que l’échauffement.
Direction le Centre-ville, non pas pour faire les emplettes mais pour faire de la grimpette : 6 tours et donc 6 coups de cul sur 500m. De quoi charger les jambes pour certains et finir de les dégourdir pour ma pomme ! Oui, les sensations arrivent et je me maintiens dans un pack de chasse.
Je réussis à finir fort pour réaliser une belle transition et ainsi bien me placer en vue de la dernière CAP.
Grisé par les encouragements du Club regroupé en masse autour du Parc à Vélo, je me lance pour ces deux dernières boucles. Je dois être un brin plus frais que les autres car ma foulée semble plus aérienne et ça double… De quoi réveiller le guerrier Basque !
Je prends la foulée d’un gars et dans ma tête j’entends « le lâche pas, ce gars là il a tout de même fait 7° aux Championnats du Monde Longue Distance ».
Je finirai 5 secondes derrière lui et j’aurai ainsi réalisé une belle remontée grâce à sa foulée.
Je clos mon premier Grand Prix D1 à la 37° Place, j’ai donc plus de la moitié des partants à mes bask… C’est peut-être symbolique mais ça grise un peu !
Ce n’est pas tout, mais ayant un Belge dans l’équipe, je me dois de partager une Brune à ses côtés… Je parle d’une bonne pression bien sûr…