Comme l’année dernière, l’objectif étant l’Ironman de Nice au mois de juin, la saison d’entraînement a débuté au mois de janvier. Mise en jambes avec une fin de saison dernière difficile et blessure au tendon d’Achille : les symptômes évidents d’un surentraînement.
J’ai donc initié un traitement médical par ultrasons (ondes de choc) : petit marteau pneumatique avec fréquence de frappe élevée. Pour le moment, cette façon d’opérer semble porter ses fruits. Le tendon devient plus résistant et récupère plus vite. Par contre la douleur est toujours présente même si elle semble s’atténuer quelque peu pendant l’effort.
En ce qui concerne l’entraînement, la montée en régime se fait lentement, la durée avant l’intensité. 10 à 11 séances à répartir sur la semaine : 3 en natation, 3 en course à pieds, 4 à vélo et 1 en musculation, pour une durée hebdomadaire totale de 12 à 17 heures. Le rythme adopté en ce début d’année est proche de 2 semaines entraînement / 1 semaine récupération active alors que l’an dernier c’était plutôt 3/1, ceci en attendant de voir comment l’organisme va réagir. La tentative de passage à 3/1 devrait se faire à partir du mois d’avril avec l’augmentation des intensités, c’est à dire à 12 semaines de l’objectif.
Le mois de février, a été plus difficile sur le plan organisationnel car les durées des sorties doivent augmenter alors que les journées ne sont pas encore suffisamment longues. Les phénomènes météorologiques (neige et froid durant une bonne partie du mois) n’ont pas permis un entraînement en totalité en extérieur. Le plus facile à gérer a donc été la partie natation, puisque quasiment indépendante des conditions météorologiques, vient ensuite la course à pieds, enfin le plus délicat fut le vélo, très tributaire des conditions de surface et d’humidité.
Quoi qu’il en soit, les séances, ainsi que leur progression en durée et intensité, se mettent lentement en place, sur les précieux conseils de mon « coach » expérimenté Fredo C. qui m’encourage souvent et avec qui j’ai toujours plaisir à m’entraîner.
L’arrivée du printemps et son corollaire de journées rallongées et températures plus clémentes sera mise à coup sûr à profit, afin de pouvoir organiser vie sportive, professionnelle et surtout familiale, le vrai « tendon d’Achille » de l’activité du triathlon, si la métaphore m’est permise.