Nous sommes en 2025, le running évolue vite, son public aussi.
D’ailleurs, ça marche fort côté inscriptions, signe que la tendance continue de grimper, même s’il y a plus de facilité à s’inscrire… Allez, on va démarrer là-dessus !
J’aime pas … Les inscriptions rapides et bouclées longtemps en avance
On en a déjà parlé dans certains sujets, et c’est la conséquence directe du succès et des facilités d’inscriptions. Mais pas que. On disait que le public évolue, il est plus consommateurs de défis. Du coup, c’est compliqué de choisir des courses à l’envie, dans le dernier mois, la dernière semaine, ou même le matin même.
La contrainte est de tout prévoir, mais pour des raisons personnelles ou professionnelles, on ne le peut pas. Le stress monte avant d’être au départ… Et les grands événements semblent réservés à ceux qui anticipent et qui ont les moyens de le faire…
On n’y peut pas grand chose.
J’aime… la bagarre aux avant-postes du Chianti !
Les trois costauds Jim Wamsley, Kilian Jornet et Vincent Bouillard qui se mettent des attaques, c’est ça le sport ! Jim qui attend ses copains sur les ravitaillements avant de mettre le turbo, Kilian et Vincent qui se répondent, Kilian qui veut quand même sa 2è place malgré sa souffrance physique.
Et les garçons et les filles derrière qui font des « remontadas » pour rentrer dans le top 10.
TOP !
J‘aime pas… le vent
Non mais, y-a-il un coureur qui aime se prendre du vent de face en pleine fractionné ? En plein virage sur piste ? Qui aime se sentir impuissant et voir ses allures faussées ?
La pluie, on se protège, le chaud, on s’habille léger, le froid… Alors la combinaison d’un bon vent froid et la pluie qui vient te fouetter le visage et te congèle sur place… En plus, on n’entend rien, et quand on se trouve sur un sommet, on ne peut pas admirer la vue très longtemps.
Bref, le vent, c’est cata !
J’aime… voir les jeunes courir
Ils y vont à l’instinct, au naturel. Il n’y a pas de gestion, ce n’est encore dans leur logiciel. Ça viendra plus tard. Leur foulée est encore épurée, mais il y a déjà des styles différents. Tout dépend comment on appréhende son corps, comment on s’engage, comment on absorbe et retranscrit ce que l’on voit.
Surtout, ils s’amusent, et ça se voit. Ils ne vont pas tricher, tout est brut.
Inspirant…
J’aime pas… voir les gens réclamer des lots
Il y a toujours des petites choses à la marge des courses, et des erreurs du côté de l’organisation. Pour éviter une première confusion, il serait bon que chacun puisse lire le règlement. L’attribution des lots (scratch, catégorie, etc) y est normalement inscrite.
Ensuite, l’organisation ou le speaker précisent s’il s’agit des nouvelles ou anciennes catégories. Après tout, l’organisation fait ce qu’elle veut… Mais surtout ce qu’elle peut. Il faut encore plus de lots pour pouvoir satisfaire tout le monde, et quelques fois, il faut bien choisir.
Alors, les masters 6, 7, 8 et plus sont tout aussi méritants. Mais ne vaut-il mieux pas qu’un jeune en profite ? Est-ce quand on a 60, 70 ou plus de 80 ans, on court pour la gloire ? Malheureusement, ce sont eux qui sont le plus souvent en réclamation, parfois véhémentes.
Cela me rend triste…
J’aime… voir l’athlé à la tv
Voir des courses sur route et de l’athlétisme à la télévision, quel pied quand on est passionné ! Merci tout d’abord au service public et France Télévision qui sont diffuseurs depuis longtemps. Merci aussi depuis peu à l’Equipe TV de permettre d’en voir plus !
Alors, on est toujours un peu exigeant, et il faut admettre que c’est plus vivant sur France TV. Et il faut dire aussi que les marathons, c’est long à regarder, et à part au début et à la fin, il s’y passe peu de choses.
Dans tous les cas, notre sport, qui est le plus en expansion, est enfin mis en avant, et il fallait le souligner !
J’aime pas… les sportifs qui ne se disent pas bonjour
Quand on court, on croise d’autres coureurs, beaucoup de marcheurs, et des cyclistes… Si vous deviez donner un pourcentage, combien vous répondent ? Honnêtement, il doit y avoir 80% de gens qui ne répondent pas !
Alors, on n’est pas obligés, surtout quand on est loin, ou quand on est à fond… Mais, franchement, un seul petit signe de la main, un signe de la tête, ou un bonjour du bout des lèvres, non ? On dirait que personne ne veut casser sa bulle…
Quelle tristesse…
J’aime… courir
Il faut bien l’avouer : on court pour des objectifs, pour sortir prendre l’air, bouger… Et même s’il y a des runs désagréables parce qu’on n’est pas bien physiquement, que la tête ne veut pas… Souvent, je me dis que j’aime courir.
Lentement, vite, pour préparer quelque chose, l’enchaînement des foulées, cet instinct bestial quelques fois, cette maîtrise recherchée à d’autres moments… Je me dis souvent que j’aime courir, même sans compétition et sans désir de progrès.
Par M.BERTOS
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