On aimerait tous avoir la bonne formule, qui marche à chaque fois.
Sauf que l’on peut déjà vous dire que ce qui a déjà marché une fois, ne marche pas forcément à chaque fois, et que ce qui marche pour vous, ne marche pas forcément pour un autre.
Un entraînement adapté à VOUS
On ne dit pas qu’il n’est pas possible de courir en groupe ou de faire des séances collectives. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il faut courir aux allures qui vous sont personnelles pour stimuler les bonnes zones d’effort, et créer ainsi les meilleures adaptations.
Cela n’empêche pas de partager un échauffement, qui à quelques secondes près au niveau du rythme ne changera pas votre physiologie, et qui vous permettra de vous détendre en discutant. Mais les allures du coeur de la séance doivent être précises, d’autant plus sur la fin de la prépa où l’on a affiné tous les paramètres.
De manière générale, il faudra apporter des spécificités qui sont adaptées à vos qualités, car même en visant un chrono similaire, vous n’avez pas les mêmes capacités ou qualités physiques qu’un concurrent.
Et surtout, personne n’a la même vie que vous : contraintes de temps (travail, famille), d’énergie consacrée à votre vie perso, niveau de stress, etc…
Donc peut-être qu’il vous faudra 5 entraînements par semaine, alors que pour un autre 4 devrait mieux lui convenir. Il y aura des périodes où vous pourrez alléger ou durcir l’entraînement.
Voilà pourquoi une prépa doit être adaptée à VOUS…
Mais ce qui marche pour tout le monde, c’est…
La régularité
C’est la condition la plus importante, et pourtant on sous-estime ce conseil tellement il paraît banal.
Être régulier dans ses entraînements et dans son investissement permet de maintenir un niveau de stimulation constant, et donc un niveau physique et physiologique.
Pour que ces niveaux progressent et que le corps crée des adaptations d’un niveau supérieur, il faut être en capacité de « stresser » le corps. Donc, il faut une charge d’entraînement soutenue, constante, et donc à certain moment supérieure de façon à passer des paliers dans la progression.
Si le niveau de stimulation est variable, si vous avez des périodes où vous relâchez cette régularité, les adaptations ne peuvent fonctionner puisqu’elles s’appuient sur quelque chose d’inconstant.
L’irrégularité, c’est aussi des blessures qui interviennent et qui coupent votre entraînement. On se blesse quand les charges d’entraînement sont trop fortes ou trop soudaines. Un entraînement qui fonctionne, c’est un entraînement qui stresse votre corps mais que celui peut absorber. Et cette capacité là est variable en fonction des facteurs externes de stress ou de stimulation de la vie quotidienne, votre récupération, et votre sommeil !
Donc, il faut savoir « surfer », écouter votre corps quand il est au creux de la vague, adapter la quantité et la qualité, et le pousser quand les signaux sont au vert. S’entraîner doit permettre de développer une relation intime et une écoute avec son corps et ses capacités. Et si vous avez un entraîneur, il faut savoir lui transmettre ses informations là pour qu’il en tienne compte !
Si on devait résumer l’essentiel
Une prépa bien menée de bout en bout, on souhaite bien sûr que cela se termine par la performance souhaitée. Quelques fois, le jour J, la météo, le corps… On n’est jamais sûr à 100 %. Par contre, si tout est bien respecté, vous avez un pourcentage de chances très haut !
L’entraînement doit être adapté à votre quotidien et vos capacités. Il doit être stimulant, régulier, et coordonné à vos capacités d’absorption des charges. L’objectif doit être clair et vous faire envie, ainsi, votre capacité à soutenir cet entraînement et votre détermination quant à l’objectif vous permettront d’avoir cette constance.
Une bonne prépa se termine par une phase d’affûtage bien dosée, avec en vue l’objectif pour maintenir cette stimulation jusqu’au bout. Il n’y a pas de raisons pour que ce ne soit pas ok le jour J !
Par M.BERTOS
Laisser un commentaire