Au nombre de 13, les vitamines sont réparties en deux familles : certaines sont plutôt dans les graisses comme le beurre ou l’huile (vitamines A, D, E et K) et d’autres dans l’eau de certains aliments comme les fruits (vitamines du groupe B et C).
Elles sont essentielles à l’organisme pour le bon déroulement des processus physiologiques.
La vitamine D ou « calciferol » (ce qui signifie « qui porte le calcium ») se retrouve quant à elle sous deux formes :
- La vitamine D2 (ergocalciférol), d’origine végétale,
- et la vitamine D3 (cholécalciférol), d’origine animale et dont la principale source est l’exposition au soleil.
Sa fonction principale est de faciliter l’absorption du calcium et du phosphore et de contribuer au maintien du taux sérique normal de ces minéraux (prévention de l’ostéoporose). La vitamine D peut également influencer les performances sportives et le risque d’infection.
Une récente étude* a cherché à étudier le statut en vitamine D chez des coureurs (n = 23) comparés à des individus sédentaires en bonne santé (non-coureurs, n = 22) pendant la saison d’automne. Les taux sériques de vitamine D (ng/mL), les paramètres sanguins et de performance des deux groupes ont pour cela été mesurés.
Les résultats ont démontré que les taux sériques de vitamine D étaient significativement plus faibles chez les non-coureurs (coureurs : hommes 30,0 ± 5,6, femmes 31,2 ± 5,2 contre non-coureurs : hommes 22,8 ± 6,5, femmes 24,7 ± 6,5 ng/mL). Parmi les sujets, 23 avaient des taux optimaux de vitamine D (>29 ng/mL), tandis que 22 avaient des taux insuffisants/déficients (<29 ng/mL), avec une prévalence d’insuffisance plus élevée chez les non-coureurs que chez les coureurs (63,6% contre 34,8%).
Cette étude a ainsi mis en évidence des différences significatives dans le statut en vitamine D entre les coureurs et les non-coureurs, les coureurs présentant des taux sériques plus élevés, bien que cette constatation soit probablement due à l’exposition accrue au soleil que reçoivent les coureurs.
Il fournit également des informations précieuses sur le statut en vitamine D de jeunes individus sédentaires et de coureurs en bonne santé, améliorant ainsi la compréhension de la façon dont l’activité physique influence les niveaux de vitamine D.
Si environ 2/3 de notre besoin quotidien en vitamine D est couvert par une exposition quotidienne de 5 à 30 minutes au soleil**, le 1/3 restant doit provenir de l’alimentation dont les principales sources sont les poissons gras (morue, saumon, sardine, maquereau, thon, espadon…), les huiles de foie de poisson, le jaune d’œuf, les champignons Shiitake ainsi que les aliments enrichis comme le lait, les produits laitiers et les huiles.
Par Jérôme Sordello
* Pegreffi, Donati Zeppa, Gervasi, Fernández-Peña, Annibalini, Bartolacci, Formiglio, Agostini, Barbato, Sestili, Patti, Stocchi, Bellomo. A Snapshot of Vitamin D Status, Performance, Blood Markers, and Dietary Habits in Runners and Non-Runners. Nutrients. 2024
**Can Vitamin D Help You Lose Weight? Healthline. 2018
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