En fin d’année, ou en début, on se demande toujours que sera notre prochain challenge.
Est-on obligé d’en avoir un ? Pas forcément, mais des objectifs, même non chronométriques, permettent d’avancer, d’aller de l’avant, et nous poussent à aller à l’entraînement, donner un sens aux choses.
Mettre un cap vers un objectif de performance tend à nous inciter à nous comporter de façon plus ordonnée.
Pour cela, il faut trouver ce qui nous fait « kiffer », une distance qui représente un défi, un chrono qui l’est tout autant.
10 km, semi et marathon : un ou plusieurs objectifs, et votre année va se présenter à vous plus clairement.
La performance sur les trois, c’est compliqué
Mieux vaut cibler ses objectifs que de les multiplier quand il s’agit de performance. Déjà parce qu’avoir trois pics de forme sur trois distances différentes, ce n’est pas simple.
Parce qu’il faut le temps des préparations, et selon notre âge ou nos qualités, cela prend plus ou moins de temps. Et puis simplement parce qu’il faut garder une fraîcheur mentale pour mettre de l’implication à chaque fois.
Programmer les objectifs par période
Le marathon
Les marathoniens, avec un objectif à l’automne, peuvent programmer un cycle de vitesse pour booster leur performance, ensuite, sur les 42 km 195.
Un cycle de préparation avec objectif 10 km, c’est tout à fait intéressant. Cela permet d’atteindre et de travailler des allures qui peuvent ensuite nous aider à nous sentir plus « confortable » sur des allures plus lentes comme celles du marathon. La période mars-avril, pour un 10 km, c’est parfait.
Bien sûr, à 2 ou 3 semaines près, un semi-marathon peut-être enchaîné, mais si le pic de forme est situé sur le 10 km, ce n’est pas garanti qu’il soit aussi sur le semi… Et cette distance, au coeur de l’année, est moins courue, ou pas dans des conditions idéales (chaleur).
Un semi marathon, entre 3 et 5 semaines avant l’objectif marathon, ça peut très bien passer, mais là aussi, en mode « secondaire ». Bon, quelques fois, avec la prépa marathon, ça arrive que les coureurs fassent aussi leur record sur semi.
Le 10km
Les coureurs de 10 km peuvent tenter leur record une à deux fois d’affilée (à un week-end, deux, ou un mois d’intervalle) car la course en elle-même n’est pas traumatisante. En plus, quelques fois, il se trouve que le premier 10 km permette d’affûter encore plus la forme.
Toutefois, autant se servir de course annexes, tel un cross, ou une petite course type corrida, pour booster l’entraînement sans fixer le mental sur la montre. Encore une fois, le printemps et l’automne, c’est la saison des courses sur route…
Le Semi-Marathon
Pour le semi-marathon, une préparation peut inclure un 10 km à une, deux semaines ou un mois de l’objectif. Là aussi, cela dépend comment on prépare le pic de forme.
Mais si on pense le 10 km comme une séance, ce travail d’allure va être un excellent moyen pour le semi. Allure course, séance VMA… Il manquera de l’allure spécifique sur des sorties plus longues, mais les efforts sont proches et complémentaires.
Alors que sur un marathon, la VMA est moins un axe principal.
Le reste du temps
Au coeur de l’année, il faut courir pour s’amuser, changer de terrain, changer de décor aussi. Les courses natures permettent de casser la routine, le trail peut faire bosser l’endurance et la musculature en douceur, pour être utile plus tard pour le marathon.
Répéter les objectifs, c’est plutôt réservé aux coureurs très réguliers, voir l’élite, qui ont un niveau constant de travail, qui en font leur activité principale, voir leur gagne pain.
Pour la plupart des runners, la charge mentale de la vie quotidienne pèse sur la performance, et votre corps / votre mental ne peuvent pas reproduire un haut niveau de rendement sans que des répercussions soient possibles.
Par contre, se fixer des objectifs bien pensés et réalistes, ça peut largement booster votre année à venir !
M.BERTOS / Photo : Facebook Semi-marathon de l’Armagnac
Laisser un commentaire