On ne pourra pas tout maîtriser dans une société qui est toujours poussée vers l’avant, avec des directives gouvernementales prônant la croissance.
Et on ne pourra pas révolutionner les choses, partant de la course à pied, un sport dans la mouvance générale…
Mais… On peut toujours agir, à chaque niveau de l’échelle, chacun à sa mesure. Et chaque action pourra en influencer d’autres.
Ainsi, on pourrait continuer d’organiser des événéments en tentant de faire des efforts sur plusieurs axes. Gestion des déchets, récompenses, covoiturage etc… Il y a déjà pas mal d’équipes d’organisation qui vont dans ce sens, de leur propre élan.
Savez-vous que le CNOSF délivrait un Label Dévéloppement durable ? Bien sûr, il ne s’agit pas d’arborer juste un label sur le devanture de son site, mais il y a bien des actions à mener et à rendre compte, pour au final un vrai engagement. Bref, il y a des moyens pour toujours faire un peu mieux !
Faire avec du local
Pour ce qui est de la nourriture ou des lots, on peut tendre au mieux vers du local. Au moins, utiliser le partenariat avec les commerçants les plus proches. Produits salés, fruits secs, il existe même des régions avec du coca local.
Pour les lots, de la même façon, des cadeaux des commerçants ou des montants à dépenser chez eux, ce sont des idées à creuser. Évidemment, cela demande d’activer du réseau !
A quoi servent les coupes et les médailles : à décorer, à parader…? Des trophées artisanaux fabriqués pour les premiers par un acteur local sont bien suffisants. Tous les finishers ont-ils véritablement besoin de mettre du métal autour de leur cou ?
Limiter les déchets
Plus de bouteilles ou de gobelets jetables en plastiques, qui volent autour des ravitaillements, et même plus loin. Des éco-cups ré-utilisables feront l’affaire, et on peut remplacer les bouteilles par des jerricanes pour l’eau.
On commence à voir des puces de dossards réutilisables.
On peut éviter les poches aux inscriptions, si ce n’est qu’elles soient réutilisables, voir compostables.
Faire des dons et sensibiliser
Avec les associations spécialisées dans la gestion des déchets ou l’utilisation de matériel eco responsables, on peut renseigner et sensibiliser en proposant des stands sur les événements.
On peut aussi proposer des points de collecte pour y déposer son matériel, ses chaussures ou vêtements usagés, dans le but de les donner aux associations qui se chargeront de les redistribuer ou de les envoyer vers le recyclage.
Il existe trois niveaux de labellisation auprès du CNOSF, le Comité National Olympique du Sport Français : bronze, argent et or, en fonction de la note obtenue par le candidat, et donc de l’état d’avancement de l’organisateur dans sa démarche écoresponsable.
L’obtention du Label ne constitue pas un aboutissement, elle marque la volonté de l’organisateur d’un événement sportif de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue écoresponsable de qualité.
Un événement, même s’il est de taille importante, doit faire au mieux pour s’inscrire dans son contexte local, géographique, social. Ainsi, il a déjà une belle façon de s’implanter.
A chacun de réfléchir aussi à ses propres démarches en tant que coureur à pied.
Les informations sur ce label de développement durable : https://label-dd.franceolympique.com/
M.BERTOS / Photo : TPA Athlétisme
Laisser un commentaire