Les athlètes que nous sommes savent que la récupération fait partie de l’entrainement, que pour progresser, il faut récupérer, lever le pied de temps en temps. Pour se faire, votre coach planifie entre vos différents cycles d’entrainement des périodes de repos ou de repos relatif.
En dehors de ces périodes, au quotidien, vous pouvez aussi faire la sieste. Seulement, longues ou micro-sièstes, il y a différentes manières de faire la sieste et dormir cela s’apprend aussi et demande de l’entrainement.
Pour tout savoir sur sieste et course à pied, lisez la suite !
Sieste longue # Sieste courte
La meilleure sieste est celle qui dure moins d’une demi-heure. Au-dessus, vous entrez dans un sommeil profond dont il est difficile de vous extirper et vous restez ensuquer assez longtemps.
Un sieste d’une vingtaine de minutes est particulièrement efficace et ne devrait pas perturber votre sommeil nocturne alors qu’avec une sieste plus longue, vous aurez des difficultés à vous endormir le soir venu.
Intérêts de la sieste
La sieste vous permet de gagner en concentration, énergie et bonne humeur.
La sieste permet de lutter contre le stress.
Les personnes qui pratiquent de courtes siestes dans la journée peuvent gagner une à deux heures de sommeil nocturne.
Les parents de jeunes-enfants pourront aménager des périodes de sieste AVEC leur enfant = cododo, sommeil partagé.
Le meilleur moment de faire la sieste
Après le déjeuner, votre organisme est prêt à dormir, c’est le moment où vos hormones vous envoient le signal de dormir. En effet, différentes études de chronobiologie ont montré que les périodes les plus favorables à l’endormissement se situaient l’après-midi aux alentours de 13 h alors que les périodes de 10h à 11h30 et de 17h à 20h étaient plus propices à l’activité physique ou intellectuelle.
Si juste après le déjeuner vous n’avez pas l’occasion de dormir, essayez de caser ce moment de repos maximum 4 heures avant l’heure de votre coucher le soir.
Sieste et course à pied
La sieste entraine une meilleure récupération musculaire.
Si vous envisagez des ultra-trails pendant lesquels il faudra dormir, une partie de votre entrainement devra être consacré à un « entrainement à la sieste » : concrètement, repérez dans la journée quels sont les moments où vous êtes fatigués, faites alors une sieste d’une vingtaine de minutes (au début, vous aurez besoin de programmer votre réveil puis vous réveillerez naturellement). Lors de votre ultra-trail, à ces heures là si vous le pouvez, allongez vous une vingtaine de minutes pour mieux repartir.