Un article léger, des conseils qu’un ami pourrait vous donner, mais quelques fois c’est vrai : comment faire le bon choix avant de s’élancer ?
Qui n’a pas hésité 1000 fois entre deux paires de chaussures de trail avant une course, deux vestes, ceinture ou sac d’hydratation pour l’eau…? Ça arrive à chaque fois, surtout quand la météo est incertaine.
Et encore : s’il fait beau, on va regarder la température pour déterminer ce dans quoi on sera le plus à l’aise.
Alors, voici quelques conseils d’expérience pour vous faciliter la tâche, mais aussi des précisions techniques sur les produits. Sait-on jamais ! Ça simplifie la vie
Le choix crucial des chaussures
Même quand c’est simplement une épreuve sur route, on peut hésiter ! 10 km, semi-marathon, une distance intermédiaire, une course un peu vallonnée … On ne sait plus quoi mettre.
L’hésitation se fait en termes d’efficacité sur la performance, mais aussi du confort. Et ça compte, car sur une épreuve vallonnée, notamment en descente, si ça tape, c’est tout d’abord inconfortable, mais en plus, ça peut pénaliser d’avoir des jambes durcies par les chocs.
Premier conseil : tester à l’entraînement est nécessaire ! Vous laissez moins de chances au hasard.
Évidemment, il y a aussi des surprises du jour, on n’est pas au courant de tous les éléments.
Si votre allure semi est proche de votre allure 10 km (vous avez donc un bon soutien) vous pouvez rester sur les paires du 10 km. L’amorti, s’il est nettement plus important, peut pénaliser l’économie de course). Sinon, vous pourrez opter pour vos chaussures semi / marathon.
Si le terrain est mixte : si vous pouvez avoir des infos, prenez-en. A 60% de chemins, s’ils sont secs, plutôt roulants, on peut rester en paire pour la route. Évidemment, en cas de technicité, ce sont les trails. S’il y a un ou deux passages gras, et le reste roulant, les routes ne vous gêneront pas longtemps. On peut les garder. Autrement, l’accroche fera la différence dès que le terrain sera instable et vallonné.
D’autant qu’aujourd’hui, avec une Pulsar 3, vous avez l’amorti, la légèreté (200 gr !) et un rendement excellent.
Si le terrain est roulant, moyennement technique : il existe des paires de trail au profil plutôt bas, avec des crampons de moins de 4 mm. C’est l’idéal ! Exemple : Saucony Ride 15 TR .
Deux conseils pour trancher : un, vous emmenez une seule paire, pas de regrets, pas d’hésitations. Deux : avant de partir, mettez les deux paires dans le coffre de la voiture. Sur place, peut-être pourrez-vous mieux juger !
Le bon vêtement
On peut reprendre les deux derniers conseils ci-dessus : si vous hésitez entre deux vestes, deux t-shirts etc… Faites la même chose ! Soit vous en portez deux et voyez sur place, soit vous n’en portez qu’un, comme ça, pas de galères !
Bon, il y a tout de même des produits mieux adaptés que l’autre. En cas de frais, en dessous de 15°C, on peut faire le choix du t-shirt près du corps, qui offre un meilleur transfert de chaleur / d’humidité dans ces cas là.
Par temps chaud, choisissez des t-shirts pus flottants, légers, au tissage plus aéré. Si vous avez peur d’avoir froid sur un sommet, un coupe-vent léger vous serez d’une grande aide, ils ne vous gêneront pas avec leur poids léger et la taille.
(Exemple : Mizuno Aero )
Les vestes pluies sont (vraiment) efficaces à partir d’une protection de 10 000 schmerber. C’est indiqué sur les fiches produits !
En dessous de 10/12°C, les produits thermiques vous seront plus adaptés au froid (Exemple : Odlo Performance Black Comb).
Sur les jambes, notez que les cuissards sont plus chauds que les shorts, même si respirants. Le fait d’avoir un tissu contre le muscle le réchauffe, alors qu’un short flottant laisse passer l’air. Pensez-y si vous êtes sensibles des ischios… Il existe aussi, dans les collants, des doublures thermiques plus épaisses. En dessous de 5°C, vous serez plus à l’aise que dans les collants classiques !
Gants, bonnets : en dessous de 10°C, on peut avoir besoin de se couvrir les mains. La tête, c’est plutôt autour des 5°C. Pour lutter contre le froid c’est efficace : une grande partie de la chaleur du corps s’échappe par la tête !
Vérifiez la météo avant de partir, ou mettez le nez dehors : la couleur du ciel, ou une fenêtre à l’ombre, ça n’indique pas bien quelles sont les conditions dehors !
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