Certains rendez-vous en imposent d’eux-mêmes par la taille de l’événement, le monde que l’on croise, ce qui est fait autour, le lieu où ils se déroulent.
Mais on est bien les seuls à donner de l’importance à ce que l’on veut accomplir. Nous nous fixons nos propres buts et nous faisons grandir une attente que l’on se doit de satisfaire, par rapport à nous-mêmes.
Un rendez-vous « objectif » peut donc être immense !
Les derniers moments avant « l’impact » sont toujours particuliers. Mais ce sont ces moments-là qui donnent du sens à ce que nous faisons. Ce sont pour ces objectifs-là que nous allons tracer un fil conducteur de notre quotidien et de notre entraînement.
Immersion
Le gros rendez-vous, c’est une sorte de bulle qui s’installe dès que nous l’avons décidé et fixé, et qui n’éclate qu’une fois la ligne d’arrivée franchie. Cette bulle, c’est ce quotidien qui s’installe et qui va se moduler en fonction des besoins pour atteindre ce but.
Ce n’est pas une déconnexion de la réalité, c’est plutôt un chemin parallèle, qui se confond quelques fois avec la voie normale. Mais c’est vrai que, dès que l’objectif est concret, nous nous lançons dans une aventure.
Cette aventure, c’est une suite d’efforts mis en place et d’introspection quasi quotidienne qui nous plonge à l’intérieur de nous, véritablement. C’est sans doute pour cela que nous aimons le sport : pour ce lien nécessaire entre le corps et l’esprit.
Nous sommes en permanence en négociation purement physique avec notre corps, ce qui implique forcément de lui parler et de l’écouter. Les douleurs ressenties, les dialogues avec notre mental pour permettre d’aller encore plus loin, le repos réclamé si on en fait trop…
Tout cela s’accentue lors de ces grandes préparations, et nous immerge complètement dans le processus et cette histoire d’objectif que l’on veut mener à son terme.
Les derniers instants
Les derniers instants sont particuliers parce que forcément, il y a un travail de plusieurs mois dont on va découvrir s’il va porter ses fruits. Mais il y a des subtilités à maîtriser. On tente de trouver son sommeil alors que l’on essaie mentalement de trouver des stratégies et de se projeter.
On essaie de faire attention à l’alimentation, alors que peut-être on n’a pas fait l’effort tout au long de la prépa. On fait attention à ses allures ou à ses appuis alors qu’avant on n’a pas hésité à mettre le paquet.
Les derniers instants sont particuliers, car on a projeté ce but pendant des mois, et d’un coup il devient actuel. Le côté « imminent » fait monter la tension. On doit faire la différence entre le bon stress qui est stimulant, et le mauvais stress qui est paralysant.
On se doit, tout à coup, d’être encore plus malin que le reste du temps. On fait appel à toutes nos connaissances et toutes nos capacités.
Quel autre moment, dans la vie, nous stimule et nous engage à ce point ? C’est en cela que le sport tient une place particulière dans notre existence. Il met du relief dans nos vies. Et nous devons apprendre à monter et à descendre.
M.BERTOS / Photo : Pyrénées 2 Vallées
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