Alors oui, courir, c’est comme marcher, c’est naturel, instinctif. Ça ne s’apprend pas, on sait courir.
On est même l’animal coureur par excellence, comme le rappelle si bien McDougall dans Born to Run.
L’avantage, c’est que par rapport à la natation où il faut appréhender le milieu aquatique, et où il est nécessaire d’avoir un minimum de gestuelle technique pour avancer, courir ne demande pas plus que de faire de légers bons vers l’avant. Si on est fatigué, on marche, on reprend son souffle, on repart.
Et le corps est intelligent : à force d’entraîner une gestuelle de course, elle va s’affiner : on va réguler notre allure, faire moins de bonds vers le haut, poser correctement son appui.
Bref, courir, c’est simple, et c’est synonyme de liberté. Ça doit le rester, et c’est même ça qui permet que ça soit pratiqué par le plus grand monde possible, sur toute la planète.
Donc, ce n’est pas technique, ça ne peut pas l’être… Ah bon ?
La vitesse demande de la technique
L’homme est toujours poussé d’aller de l’avant, plus vite, et plus longtemps. Il veut s’éprouver, se tester. Aller vite demande des améliorations de sa gestuelle, de l’adaptation de ce qu’on fait instinctivement.
Le cas du sprint : un sprinteur passe des heures à essayer des techniques de départ avec la meilleure poussée possible, dans l’axe, un travail des bras, l’importance du placement du bassin et du cycle avant, du griffé au sol… On pourrait rentrer dans les détails, mais ça prendrait des heures.
Il faut savoir renforcer de la meilleure manière des zones précises du corps, avec la charge adéquate. Les coaches de renforcement et de technique ont des formations scientifiques pour ajuster au mieux les vecteurs de force, les charges, les paramètres…
On n’imagine pas à quel point les chiffres sont importants et sont révélateurs du résultat effectif et du travail en amont. Bref, le sprint c’est technique.
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Et pour le reste, pas besoin de technique ?
Un coureur de demi-fond ou de fond va jouer de près ou de loin avec le même type de paramètre.
Jimmy Gressier a amélioré la gestuelle de ses bras, qui auparavant, s’agitaient dans tous les sens, perdant de l’énergie.
Eliud Kipchoge a rendu son économie de course de plus en plus efficace, pour dépenser moins et courir vite plus longtemps. Il n’y a qu’à voir sa foulée de coureur de 5000 m et de marathonien, plus tard. Les gammes, le renforcement musculaire, tout y passe. Y compris le suivi nutritionnel, ou encore la soufflerie pour sa tentative du « breaking2« .
Même le coureur passionné travaille en club ses gammes ou sa pause de pied pour devenir plus efficace. Contrôler ses bras et son placement, on le répète encore et encore à l’entraînement pour que ça devienne « naturel », et que l’on puisse faire sans « réfléchir », ou sans se concentrer spécifiquement pour.
Et tout le monde sait se rappeler, lors d’un finish de course, qu’il faut se servir de ses bras, placer son bassin et ouvrir ses hanches pour mieux pousser et accélérer.
Sans y faire attention, la technique, la recherche de l’efficacité, sont partout. La course à pied reste instinctive, mais l’instinct intègre aussi ce qui va lui servir à exprimer ce tempérament « bestial ».
Par M.BERTOS
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