Le dopage pose problème sur le plan éthique et moral, mais aussi sur le plan de la santé. C’est un acte qui a des conséquences sur soi, autour de soi, et même son sport.
Pour éviter d’y avoir recours, il faut à la fois informer, éduquer et se renseigner.
Des informations à transmettre en préventif à un large public. Et il ne faut pas se tromper : cela ne concerne pas que les coureurs professionnels ou licenciés en club.
Sur ces différents points, le site de l’AFLD (l’Agence Française de Lutte contre le Dopage) est particulièrement adapté : www.afld.fr
S’informer
Selon le principe de responsabilité objective défini dans le Code mondial antidopage, le sportif est tenu responsable de toute substance interdite qu’il absorbe ou qui lui est administrée et de toute méthode interdite qu’il utilise ou qui lui est appliquée.
Il faut donc avoir une grande vigilance sur ce que l’on absorbe (médicaments, compléments alimentaires, etc…).
Premièrement, il faut informer son médecin de sa pratique sportive. Il pourra vous renseigner sur la prescription de médicaments, ce qu’ils contiennent. Dans le cas contraire, il ne faut pas hésiter à lui poser la question. Et, par vigilance, chercher sur la notice si la mention « conforme » aux règles anti-dopage est bien présente.
Sur la page d’accueil de l’AFLD, vous pouvez vous-même vérifier si un médicament est autorisé, ou si son dosage l’est dans une certaine mesure. Il suffit de taper le nom du médicament dans « ce médicament » contient-il une substance interdite ». Pratique ! Et cela lève le doute. Mais il ne faut jamais se priver d’une démarche médicale si c’est nécessaire.
Sur ce même site, vous pouvez (et même devez, en cas de doute) vous renseigner sur les réglementations anti-dopage en vigueur. Car oui, les règles changent, la liste des médicaments peut aussi évoluer.
Se soigner malgré tout
Tout sportif a envie de pratiquer dans sa meilleure santé et meilleure forme possible. Mais il faut passer quelques fois par la case « soins », qu’il s’agisse d’un problème de santé passager, ou qui dure dans le temps.
La première réflexion pour la plupart des coureurs devrait être : « est-ce que je peux me passer de compétition le temps de me soigner ? ». Mieux vaut prendre le temps de se retrouver à un état de santé normal avant de risquer une prise de médicaments.
Sinon, il faut bien se renseigner et revoir tout le point précédent. Ne surtout pas procéder à une auto-médication, qui bien qu’elle puisse ne pas être dopante, peut aussi être dangereuse pour votre santé.
Une AUT, c’est quoi ?
« Une AUT est une autorisation spéciale qui donne la possibilité de suivre un traitement nécessitant l’utilisation d’une substance ou d’une méthode interdite pour un état pathologique diagnostiqué ». Si la substance ou la méthode dont vous avez besoin pour le traitement d’une maladie ou d’un état pathologique figure sur la liste des interdictions, vous devez adresser une demande pour obtenir une AUT, avant le début du traitement.
Après voir renseigné complètement cette demande avec votre médecin, le dossier doit être déposé 30 jours avant la compétition. Une AUT n’est en aucun cas adaptée à améliorer, sous la bienveillance d’un médecin, votre niveau sportif, mais simplement à but médical pour vous faire revenir à votre état de santé de base.
Éduquer
Dès le sport à l’école ou dans les clubs, le dopage ne doit pas être tabou. Les bonnes conduites et les risques doivent être expliqués clairement aux jeunes.
On voit de plus en plus des conférences qui renseignent du point de vue médical et sur le plan pratique, avec la compagnie de médecin du sport ou de spécialistes de l’anti-dopage. Certains clubs ont même organisé cela en leur sein. Car outre l’athlète, c’est aussi sa famille qui est touchée, mais aussi le club ou les institutions.
On invite les clubs à partager ces informations mais surtout celles qui sont présentes sur le site de l’AFLD. Dans l’onglet « ressources », des documents en ce sens sont à disposition.
Texte et photo : M.BERTOS
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