Alors que chez Nike on enchaîne les Vaporfly et les Alphafly 1, 2, et 3, qui sont des modèles leaders sur le marché de chaussures de compétition avec plaque carbone, la firme américaine avait sorti il y a environ un an un modèle sans cette fameuse plaque, également tourné vers la compétition : la ZoomX Streakfly.
Pas forcément une concurrente pour ces autres modèles, mais plutôt une alternative avec des particularités qui pourront intéresser les amateurs de chaussures plus « classiques », mais aussi ceux qui sont intéressés par la nouveauté.
Dans le top de la légèreté !
A 170 gr, difficile de trouver plus léger dans cette gamme de produit. Là où une AlphaFly va tourner autour de 220 gr, et la Vaporfly autour des 180 gr, on gagne à nouveau 10 gr sur cette dernière. Et on sait que le poids est le nerf de la guerre : c’est l’élément numéro 1 pour ce qui est de l’impact sur la performance.
Pour gagner autant de poids, on a bien sûr une empeigne allégée de toute part : des lacets plats, fins, et peu larges, une languette réduite au minimum, un col fin et près de la cheville, ainsi qu’un mesh aéré. Le bloc semelle, avec notamment la mousse ZoomX reste light malgré le volume.
Finesse dans les détails
Le chaussant Nike ne laisse guère la place au volume, bien que, concernant la toe-box, il reste suffisant en profondeur. Par contre, pas de semelle amovible, et donc pas possible d’en rajouter, sous peine d’avoir un pied comprimé, et un mauvais ressenti du sol.
Les lacets, fins, doivent être bien faits du premier coup, bien serrés. Sinon, avec une légère instabilité de la chaussure, cela peut se desserrer un peu. Et pour les défaire, pareil, avec précaution, car s’ils s’emmêlent, ils peuvent faire des blocages difficiles à démêler car le lacet est étroit.
Semelle et réactivité
La mousse ZoomX est très souple quand elle est écrasée. Ce qu’il fait qu’elle marque vite les irrégularités du sol. Peu protégée (car allégée) par du caoutchouc résistant, elle sera à réserver pour un bitume en bon état ou un parc bien propre. Les cailloux feront des griffures et des traces marquées directement sous le pied…
Ceci étant dit, les chocs sont bien filtrés, et on ressent la réactivité (et le poids light) quand on passe à la vitesse supérieure. Acheter ce produit pour reste à 12 km/h serait bien dommage… et inutile. Quand les foulées s’enchaînent à vive allure, le rebond est là, si toutefois on n’est pas perturbé par une légère compression d’abord.
Le drop de 6 mm permet d’opter pour une foulée cadencée et medio-pied. Il vaut mieux essayer de ne pas trop atterrir talon, car la quantité de mousse (32 mm) est un peu haute et augmente une instabilité qui est déjà perceptible.
Vous l’aurez compris : rester à faible allure, ce n’est pas son truc. Pour ne pas trop subir l’instabilité et le côté trop souple de la semelle, il faut aller sur le bitume et opter pour des séances de rythme.
Pour qui et pour quelle utilisation ?
Avec ce poids là et cette caractéristique dynamique, un coureur léger (moins de 70 kg chez les hommes, moins de 55 kg chez les femmes) sera la cible idéale. Forcément, ce coureur sera un compétiteur qui va la porter sur des séances au tempo, ou sur des courses comme le 10 km qui semble sa distance idéale.
A haute vitesse (fractionné pur, séries de 200 m) elles feront l’affaire de beaucoup de monde. Cela dit, au-delà de 20 km/h, un manque de rigidité va se faire sentir. Elles font donc le job sur une large palette de séances, tant que ça reste dynamique.
Elles apporteront un mix entre le côté confort / légèreté plutôt agréable, et reste performantes. Autant que des plaques carbone…? Peut-être pas. Nettement moins chères par contre (160 € neuves). Côté usure, il faut mieux être soigneux, et ne pas en faire sa chaussure à tout faire.
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