Ce message s’adresse avant tout à nous, les coureurs à pied, mais aussi, forcément, aux organisateurs.
Et même, tiens, en passant, à l’administration française !
Plus de simplicité…
Commençons par elle : il n’est déjà pas simple d’organiser une quelconque manifestation, mais si en plus on complexifie les droits, les moyens et les autorisations, alors rien ne sera plus organisé à terme !
Simplifiez, laissez un délai suffisant. Faut il rappeler que le sport est vecteur d’union, de solidarité, de mixité ? Des valeurs qui ne peuvent laisser insensible notre gouvernement, et au plus près de nous, nos édiles. Doit-on revenir sur la pratique sportive et son importance pour la santé ?
A l’heure où les populations actuelles ne bougent plus assez, ce qui entraîne des conséquences lourdes sur le système de santé et ses dépenses pharaoniques…
Bref, pour le bien de tous, et notamment parce que la course sur route utilise des voies publiques, favorisez la pratique et son évolution dans nos rues.
Merci aux organisateurs !
Vu le point précédent, on ne peut que tirer un coup de chapeau à tous ceux qui se lancent dans une organisation de course sur route.
Si vous ne vous imaginez pas comment c’est compliqué pour eux, venez les aider lors d’une épreuve. La sécurité dépend de ces hommes et femmes qui portent aussi sur leurs épaules de grandes responsabilités.
Alors, on a aussi envie de leur dire : tenez bon, continuez de nous proposer des 5, des 10 km et des semi-marathons ! Qu’ils soient festifs ou pas, en relais, mesurés, en campagne, en ville, qu’ils fassent 15 km avec des côtes et des virages… bref !
Il en faut pour tous les formats et tous les goûts. La route, ça peut être amusant, divertissant, plein de bonnes ondes, de dépassement, de performance, et tout peut se marier ensemble.
Ça doit surtout venir de nous, les coureurs
On va faire simple : si vous ne courez sur ces épreuves, ne vous étonnez pas qu’elles disparaissent. Si vous essayiez d’être plus compréhensifs, ce serait plus simple et plus agréable pour tous. N’oubliez pas que c’est VOUS qui véhiculez l’état d’esprit sportif.
Ce n’est pas dû au fait que ce soit de la route ou du trail. On peut être très compétiteur et prendre les choses avec du recul, sourire sur les photos, être détendu au départ, ou à rigoler après les courses. Si nous faisons passer le message que la course à pied c’est cool, fun, et que les chronos font de nous des gens persévérants, on va attirer du monde sur les courses, et les organisations auront du succès. Elles ne disparaîtront pas.
Actuellement, les gros événements sur route connaissent une hausse de fréquentation car avec moins de compétitions de petites tailles, on se retrouve sur un truc « à ne pas manquer ». Sachez aussi qu’il ne faut pas nécessairement mettre 25 ou 50 € pour en avoir pour son argent, s’amuser et passer un bon moment autour du chrono.
Les petites courses de nos villes et villages font valoir d’autres aspects, comme la simplicité, la solidarité, le partage. Il n’est pas nécessaire non plus de se pointer sur les « grosses machineries » pour exister.
Alors, faites plaisir aussi à des organisateurs locaux en venant sur les routes de vos villages. Faites vivre les courses de moindres importances. Vous contribuerez à la variété des événements proposés, et à des gens de venir se tester sur la pratique, de les attirer.
Nous sommes tous responsables de ce que devient notre sport.
Les courses sur route permettent aussi aux traileurs d’entretenir leur foulée, leur vitesse. A tous, même proche de la nature, à rompre la monotonie, à proposer à notre corps des sollicitations plus diverses.
Ne soyons pas exclusifs. Et faisons vivre les courses sur route !
Par M.BERTOS / Photo : Charles Lima
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