Pour faire écho à cette vidéo du kiné et conférencier Major Mouvement (c’est ainsi qu’il se nomme sur les réseaux) on sous-estime le rôle du cerveau (voir en fin d’article).
La douleur n’a pas qu’un aspect purement mécanique. Exemple : ce n’est pas parce que vous avez une hernie discale que vous avez nécessairement mal !
Pourtant, c’est bien le rôle du cerveau de renvoyer l’information de douleur. En réaction à quelque chose de mécanique, oui.
Mais pourquoi continue-t-il de nous faire ressentir la douleur alors qu’il n’y a rien de lésé, et qu’à l’examen, tout semble normal ?
Le cerveau peut amplifier le ressenti
Quelques fois, vous savez où vous avez précisément mal. D’autres fois, les douleurs vont être moindre, pour augmenter à nouveau quelques temps après, ou bien changer de localisation. Déjà, une douleur ne se déplace pas, mais un déséquilibre quelque part peut répercuter plus loin une sensation de douleur.
Ce qu’il se passe, c’est que le cerveau peut amplifier le ressenti. Pourquoi ? Parce qu’il est déréglé, et qu’il peut capter plus fort une douleur qui est minime. Ainsi, votre ressenti semble indiquer que la blessure s’empire alors que c’est juste le système de la douleur qui se brouille.
Avec un stress qui augmente, un changement de météo, en fonction de vote alimentation, de votre sommeil… tout peut influencer ce système.
Les douleurs chroniques et le contexte émotionnel
Le contexte émotionnel peut être un marqueur du déclenchement de la douleur, et de sa chronicisation. Enfin quelqu’un qui aborde la blessure plus globalement, et en incluant le contexte émotionnel.
Des maladies ou des blessures peuvent être déclenchées par la puissance du cerveau. Il marque en particulier les émotions, voilà pourquoi on a souvent du mal à se défaire d’un traumatisme. Un événement personnel, psychologique, intime, peut impacter directement le corps.
Le contexte d’apparition de la blessure peut aussi l’ancrer plus profondément qu’elle ne l’est réellement, et favoriser la chronicisation de la douleur. Autre aspect intéressant : l’impact des mots du spécialiste de santé. Les discours nocébo : « on nous a appris à voir des problèmes alors que dans 70% ça va bien se passer. Il faut arriver à être rassurant » quand le bilan n’indique pas le contraire.
On sait combien le mental permet de combattre les maladies, il peut très bien aider à la guérison d’une blessure parce que vous prenez soin de votre aspect psychologique, intime. Il faut donc penser aussi à évoquer cet aspect en parallèle de votre blessure physique, et il est tout autant important à soigner. Avoir mal, ce n’est pas uniquement mécanique !
Reprogrammer le cerveau
Il faut comprendre que votre douleur est liée à un système de la douleur qui est buggué, et pas à une fragilité de vos tissus, de vos os, de vos articulations.
Comprendre que l’intensité de la douleur perçue n’est pas proportionnelle aux dégâts réels du tissu. Comprendre que les facteurs de risque de ce mauvais terreau de la douleur, c’est : la restriction de sommeil, le stress, le manque d’activité physique, + tout l’aspect psychologique.
Reprogrammer le cerveau à travers le mouvement (protocoles kiné etc…). Les pathologies chroniques peuvent aussi enclencher des douleurs physiques et blessures. La douleur n’est qu’un signal ! [propos tirés de la vidéo de Major Mouvement ].
Vous l’avez compris : on ne peut pas traiter la douleur que de façon localisée, et ignorer l’aspect psychologique voir émotionnel lié directement à la douleur ou au contexte dans laquelle elle s’est déclenchée.
Par M.BERTOS
Laisser un commentaire