Courir, bouger, c’est toujours une bonne raison. Le mouvement c’est la vie, et c’est surtout la santé !
D’un point de vue purement mécanique, la mobilité entretient les muscles et les articulations. Par exemple, un mal de dos se fait moins ressentir quand on bouge !
Et la course à pied n’est ni mauvaise pour les articulations, ni pour le dos, contrairement à ce qu’on nous a fait croire pendant longtemps. Nul besoin de vous faire un paragraphe sur les bienfaits cardio-vasculaire ou anti-stress de la pratique, on sait tous ce qu’il en est.
Nous sommes de plus en plus de coureurs et il y a donc de plus en plus de raisons de courir. Des raisons psychologiques, intimes, philosophiques. Des raisons qu’on ne soupçonne pas. Toujours pour de bonnes raisons…?
Courir… pour les autres ?
On ne peut pas réellement savoir ce qu’il se cache dans les motivations profondes de chacun. On se croise la plupart du temps sur les compétitions, mais qu’est ce qui nous pousse à nous aligner au départ, et derrière, à préparer toutes ces épreuves ?
On peut courir pour des proches qui sont en mauvaise santé, ou disparus. On court en la mémoire de quelqu’un, qui pratiquait aussi, qui nous suivait dans nos aventures, qui nous a peut-être initié à la course.
Est-ce qu’on court le coeur lourd ? Est-ce que l’acte de courir est nécessairement un rappel de cette mémoire, ou au contraire un allègement ? Est-ce alors une bonne raison, pour nous, de courir ?
Courir… pour se sociabiliser ?
A l’heure des réseaux sociaux, tout le monde peut avoir le sentiment d’appartenir à des groupes. Le besoin d’appartenance permet aux caractères isolés de se sentir inclus.
Courir, via le biais des réseaux sociaux, n’indique pas toujours ce qu’il est en réellement. Déjà, parce que la grande majorité du fonctionnement pousse à ne montrer que le positif. Peut-être que celui ou celle qui court n’est pas si heureux que ça. Peut-être que cette personne, qui a du succès sur les réseaux, est en fait assez seule, et compense par un besoin d’être suivi, comblant un égo défaillant.
Mais le premier sens du réseau social, ce sont les communautés réelles, les clubs par exemple. Courir permet de se retrouver dans des groupes qui effacent l’échelle sociale. Est-ce que certaines personnes ne courent que pour ne pas se sentir seules ? Est-ce que des personnes s’impliquent dans des groupes pour donner un sens à leurs aspirations…?
Courir, de bonnes raisons avant tout pour soi
Si on court pour être en bonne santé, dans le seul but de maigrir, et seulement poussé par ça, est-ce mal ? Même si on n’y va peut-être pas pour son seul plaisir, le bienfait qu’on en retire est bien là, au final.
Même si on court pour repousser une addiction, pour oublier un malheur, pour compenser les méfaits du stress dû à la pression de votre patron, pour une quelconque raison… Au final, l’acte de courir est salvateur. Il ne naît pas forcément d’un plaisir, d’une appétence pour cette pratique… Mais qu’importe ?
Courir devient une mauvaise raison, ou du moins est négatif, quand cela impacte les autres négativement. Comme tout acte de liberté qui empièterait sur celle des autres.
Grand bien fasse à celui qui court uniquement pour la gloire ! Tant qu’il le fait dans un bon esprit et sans conséquence nocive pour les autres. C’est seulement un exemple souligner que la course à pied n’est peut-être pas resté un acte de survie, comme à l’aube des temps… Quoi, que… !
Par M.BERTOS
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