Une chose est sûre : oui, il faut être bien dans ses baskets ! Et ce n’est pas juste une expression.
Un pied bien accueilli dans un chaussant, qui peut bouger et avec lequel il y a une bonne impression de bien être, c’est un bon début.
Il est rare de ressentir un inconfort qui va s’améliorer par la suite. Mais on ne peut pas dire non plus que le confort fait tout : si vous êtes bien dans votre running, mais qu’elle n’est pas faite pour vos qualités et votre pratique, elle sera juste bonne à vous accompagner pour entretenir le jardin.
On va voir ci-après dans quel cas le confort est important, et jusqu’à quelles limites. Car, bien sûr, ce n’est pas le seul critère à prendre en compte !
Le confort d’accueil, première étape à valider
Par expérience, on dit qu’une grande partie du choix de la chaussure va se faire dans les premiers instants où l’on chausse le produit.
La forme du pied, le contact avec le mesh, les mousses de confort (autour de la cheville, sur la languette), l’écrasement de la semelle et la souplesse du déroulé… Tous ces éléments vont faire qu’un confort d’accueil bien « senti » vont nous faire décider en faveur du modèle.
Les premiers pas et les premières foulées, même en magasin seront décisifs. Quand on sent que le produit fait corps avec le pied et suit le mouvement sans contraintes, c’est une grande partie du choix qui est fait. Cela doit bien sûr se valider à l’usage.
Ça vaut pour ce critère et pour les autres : il faut juger du bon choix d’une chaussure quand on se sent « bien ». Si vous êtes fatigué, que vous avez mal partout, ou que vous êtes blessé, le ressenti ne sera pas positif, et le choix pourrait ne pas être le bon !
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Le confort à l’usure, avec les kilomètres
Le confort sur la durée n’est évidemment pas évident à juger d’entrée. Mais une chaussure pour votre marathon, il faudra bien l’essayer sur vos sorties longues. Car il faut qu’un minimum de confort persiste malgré votre fatigue, et surtout, que la chaussure n’engendre pas de désagréments. En effet, les frottements et ampoules peuvent vous faire stopper !
Une chaussure « va se faire » à votre pied : eh bien non, pas forcément. Il faut tant que possible, dès le départ, trouver un modèle conforme à votre forme de pied : largeur, profondeur (coup de pied), maintien talon… Une chaussure ne va pas se faire à votre pied, mais votre pied va s’habituer à la chaussure…
Il peut s’habituer à un certain inconfort, mais sachez que sur la durée, ça n’est pas idéal, et la réaction inverse, ça pourrait être une blessure par contrainte.
Trop de confort, ce n’est pas bon
On est toujours intéressé par le confort car le cerveau est friand de la notion de plaisir. Mais trop de confort, trop d’amorti, c’est aussi trop de poids, peu de dynamisme…
Le dynamisme, ce n’est pas que le côté rendement / performance. Mais un produit qui est trop mou, pourra vous causer des pathologies type tendinite à cause d’un appui au sol trop long, des efforts trop importants de la structure myo-tendineuse.
Un talon trop haut et une semelle trop amortie vont aussi allonger votre temps d’appui, et des douleurs peuvent se retrouver au niveau du bassin. Concernant les chocs, on sait que l’amorti règle très peu de problèmes.
L’amorti fait surtout du bien sur le pied en cas d’appui douloureux ou autre, mais tout inconvénient neuro-dynamique qui va contre le développement de votre foulée, se répercutera en contraintes sur le corps, plus haut que le pied (genoux, hanches, bas du dos…).
Le confort ne doit pas « bluffer » votre cerveau avec ce côté « douillet », et plaisir. Les critères premiers seront le respect de votre type de course, votre type de pratique, et un maximum de respect pour l’aspect naturel du mouvement.
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