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Courir en hiver : Les pieds du runner en hiver

6 février 2012

Philippe Prido, podologue à Toulouse, nous propose aujourd’hui un dossier extrêmement complet, étudié et fouillé sur les pieds des runners en hiver.
Vous pensez tout savoir ? Vous risquez d’être surpris et d’en apprendre beaucoup.

Outre les pathologies que l’on peut parfois rencontrer par froid modéré ou intense (engelures, gelures, cloques, gangrène, amputation dans des cas extrêmes, maladie de Raynaud etc), Philippe nous présente tous les moyens de prévenir ces problèmes et tous les équipements que l’on peut trouver dans le commerce pour garder nos petits petons au chaud. Il rappelle néanmoins que l’activité musculaire reste la meilleure source de chaleur.

Amis runners en hiver les pieds sont soumis à une rude épreuve et la saison nécessite une mise au point sur les précautions à prendre au vue des pathologies rencontrées.

La position extrême du pied, ainsi que les mains, confèrent à ces organes une place difficile au niveau de la thermorégulation. Je vais essayer de détailler les différentes réactions de l’organisme face à un froid modéré et allant jusqu’au froid intense. Ces manifestations cliniques sont regroupées sous le terme de cryosyndromes.

On rencontre souvent une réaction de froid subjectif car il n’est pas en rapport avec la température ambiante. La sensation de pied froid est souvent constatée en situation d’inactivité. Cette sensation est aussi plus présente chez la femme qui s’avère plus sujette aux problèmes de circulation sanguine.

On va distinguer :

Le Froid modéré

Le froid modéré s ‘accompagnant d’une simple réaction cutanée.

La peau est l’interface entre l’organisme et l’environnement et face à un froid modéré, les différentes couches de la peau vont jouer un rôle.
L’épiderme a le rôle de régulation de l’hydratation cutanée.
Le derme, partie plus profonde de la peau, participe à la thermorégulation grâce à ses nombreux vaisseaux sanguins aux jonctions artério-veineuses.
L’hypoderme, partie située sous le derme, il contient une importante quantité de cellules adipeuses et assure une isolation thermique efficace.

En présence d’un froid modéré, la température corporelle varie peu car il va se produire une adaptation thermique grâce à une thermorégulation due à une diminution du diamètre des veines et des artères appelée la vasoconstriction qui entraîne une diminution d’irrigation périphérique, suivie d’une alternance de vasodilatation (phénomène inverse qui se manifeste par une augmentation de diamètre des veines et artères) et de vasoconstriction (phénomène inverse qui se manifeste par une augmentation de diamètre des veines et des artères) permettant l’irrigation pour éviter les nécroses.

On pourra constater une sécheresse cutanée et de petites fissures dues à une déshydratation cutanée. Ceci sera d’autant plus marqué qu’en hiver nous sommes sujets à une avitaminose saisonnière. En effet, nous consommons naturellement moins de fruits et de légumes vecteurs de vitamines essentielles pour entre autre la protection cutanée.

Toujours par froid modéré, on rencontrera aussi :

Les engelures

Une exposition prolongée et répétée à un froid peu intense mais souvent humide peut entraîner l’engelure ou érythème pernio. Localisée habituellement au niveau des extrémités des doigts mais surtout des orteils, la vascularisation aura aussi un role à jouer dans cette atteinte dermique. On observe rougeur, tuméfaction, papules érythémateuses et oedémateuses, avec sensation de picotement et douleur lors du réchauffement.

Le Froid intense

Le froid intense va produire un type de lésions que sont les gelures.

Causées par des températures négatives ou supérieures mais associées à d’autres facteurs : humidité, vitesse du vent, durée d’exposition.

La majorité des lésions surviennent aux mains et surtout aux pieds.

Elles évoluent en 3 phases : engourdissement (la peau blanchit et devient dure ; stade de gelure superficielle), troubles de la circulation, phase de nécrose des tissus (peau luisante, fine, oedémateuse). Des cloques apparaissent. Puis dans des cas extrêmes c’est le risque de gangrène pouvant aller dans conditions connues d’exposition hivernales jusqu’à l’amputation. Rappelons ici que le running amène rarement à ce genre de situations extrêmes sauf pour les adeptes du barefoot en hiver s’étant égarés dans hauteurs alpines ou himalayennes n’est ce pas Daniel….( lol)

Il faut quand même reconnaître que la course à pied même par très grand froid affectera moins les coureurs que certaines autres activités alpines comme le ski ou randonnée haute montagne, car la course à pied, par l’augmentation du rythme cardiaque, va amener un flux sanguin plus important et une vasodilatation qui va permettre de mieux irriguer les tissus et les extrémités.
Pour en revenir aux symptômes des gelures, on s’aperçoit des effets pervers d’une atteinte trophique profonde qui s’accompagne de troubles de la sensibilité.
Dans les cas sévères, la personne n’éprouve aucune douleur mais une sensation de brûlure et des picotements.
En terme clinique, il n’est pas évident de distinguer d’emblée une atteinte superficielle d’une atteinte profonde avec risque de séquelles ou d’amputation. Le pronostic se fera au 5eme jour en fonction du retour à la trophicité cutanée et à la sensibilité.
Le traitement des gelures superficielles consiste à réchauffer lentement les tissus sans les frotter. En cas d’atteinte grave, il s’agit d’une urgence médicale : il faut retirer au plus vite la personne et pratiquer un réchauffement rapide dans un bain à 38°c avec un antiseptique .

On peut distinguer des réactions anormales au froid

Le syndrome et la maladie de RAYNAUD

C’est une syndrome d’origine vasculaire défini comme un accès aigu ischémique réversible, déclenché par le froid ou les émotions, moins fréquent aux orteils qu’aux doigts. Il se présente de manière très caractéristique par une atteinte des dernières phalanges totalement blanches avec séparation très nette de couleur avec de peau normale ou cyanosée par le froid.
S’il s’agit d’une forme primitive, c’est la maladie de Raynaud, forme la plus fréquente et bénigne. On parle de syndrome de Raynaud, lorsqu’il s’agit d’une forme secondaire à une atteinte de la paroi artérielle (artérite), à une modification du tonus vasculaire ou de son contenu.

La panniculite au froid

C’est une variante de l’engelure qui touche le tissu hypodermique et qui survient lors du port de vêtements trop serrés. Ceci est très important dans la pratique de notre sport. En effet la logique veut que pour se protéger du froid on utilise plusieurs couches de chaussettes et de vêtements pour nous isoler du froid. Cependant, l’augmentation de volume crée par ce surplus vestimentaire finit par avoir un rôle compressif qui altère la circulation sanguine et l’apport calorique apporté par le sang.

Le pied des tranchées et le pied d’immersion

Ces pathologies se rencontrent sur des pieds humides mais non gelés  vers 10°c).
Il comprend trois phases : syncopale (peau des orteils très claire, sensation de « doigts morts »), asphyxique  (orteils bleus ; stase veineuse), hyperhémique (orteils rouges et douloureux, paresthésie).

L’acrocyanose

C’est un acrosyndrome permanent, indolore, caractérisé par une couleur bleue violacée des extrémités, accentué par le froid. Cette affection est causée par un spasme des petits vaisseaux cutanés (capillaires et veinules) entraînant un ralentissement local de la circulation du sang.. En effet, l’acrocyanose s’accompagne parfois de perturbations des règles. Elle se rencontre principalement chez les jeunes filles pubères L’acrocyanose s’observe quelquefois dans le cadre de la maladie de Raynaud. Elle s’aggrave également en cas d’émotion. Elle peut déborder les extrémités du corps et atteindre les cuisses ou les avant-bras. Une transpiration et un refroidissement de la peau s’y associent souvent
L’évolution est habituellement bénigne, l’amélioration survenant spontanément avec le temps. Certaines complications peuvent toutefois s’observer : macération des extrémités (pieds), surinfection cutanée

Protection et prévention

La résistance au froid dépend en grande partie des conditions climatiques : le vent et l’humidité font chuter la température interne.
Pour produire de la chaleur, il faut faire travailler les muscles et c’est la raison pour laquelle un des premiers symptômes d’une atteinte au froid est le frissonnement.
Pour toute exposition au froid il vaut mieux être en bonne santé ce qui parait une évidence mais pour une exposition volontaire à un froid intense il sera nécessaire de consulter son médecin voire un angiologue qui pourra dans certains cas de séquelles artérielles préconiser un doppler pour juger de l’état vasculaire de la personne concernée .
La consultation chez un podologue permettra aussi de mettre en évidence d’éventuelles lésions pouvant passer inaperçues à température ambiante mais pouvant s’aggraver dans des conditions de froid plus vif. Etat des chaussures et des pieds sera inspecté et soigné.
Le froid se rencontre souvent dans des endroits montagneux avec pente pouvant générer des positions du pied inhabituelles et pouvant donner des pathologies mécaniques qui peuvent dans certains cas être exacerbées par le froid ; d’ou l intérêt de compenser un trouble statique par éventuelle semelle thermoformée.

Il sera aussi nécessaire de s’acclimater au froid par des phases progressives et adaptatives surtout pour des températures négatives. On ne part pas pour un trail hivernal sans prendre quelques précautions.

Comme toujours dans la pratique de notre sport, la nécessité d’une alimentation cohérente et adaptée au froid par l’apport d’ une alimentation plus riche en vitamines et lipides (de préférence non saturés) apportant plus d’apports caloriques.

Il faudra penser à s’hydrater et ce de manière abondante. C’est souvent oublié car contrairement aux températures chaudes, la notion de soif n’est pas toujours sensible.

La partie textile est aussi fondamentale et les matériaux techniques existants permettent de mieux lutter contre le froid en transformant la transpiration en chaleur.

Les chaussettes : Il est conseillé de choisir une paire de chaussette anatomique avec des protections étudiées en fonction du sport pratiqué pour que la chaussette protège le pied pendant la pratique du sport et avec des fibres techniques et adaptées pour gérer le climat dans la chaussette. La superposition de chaussettes ne se fera qu’avec chaussettes en fil (très fines) ou soie (très isolante) et ne devra en rien être compressif.
Il faudra se méfier des matériaux tel le lycra très présent dans les chaussettes et bas féminins car cette fibre peut créer une macération locale et est souvent rencontrée chez des femmes présentant des engelures.

Les chaussures : elles seront spécifiques à l’activité plutôt cramponnées pour des trails pour une meilleure adhérence. Il faudra veiller au volume chaussant au moment de l achat et faire simulation avec chaussettes adaptées à la pratique sportive considérée en situation et ne pas hésiter à desserrer le lassage sans forcement prendre une pointure supplémentaire pour éviter la compression mais garder de bonne sensation de contact pour ses appuis

Les semelles chauffantes : il existe des semelles chauffantes constituées par une résistance incluse dans la semelle et reliée à une batterie pour l’alimentation en énergie mais il semble qu’il en existe sans fil aussi.
Ceci reste plus adapté à la pratique du ski que du running mais certains modèles sembles plus fins pour mieux s’adapter. Rappelons encore que l’activité musculaire sera la meilleure source de chaleur et qu’il n est pas souhaitable d’avoir des semelles qui chauffent trop car si on arrive à une sudation celle ci peut créer une humidité plus thermosensible qui provoquera des engelures.

Les « chaufferettes » sont de petits sachets activés au moment où on les place et qui vont diffuser quelques degrés supplémentaires pendant quelques heures. Leur efficacité dépendra de la température extérieure et de l’endroit où elles seront placées. Elle ne doivent en rien constituer une gêne ou friction supplémentaire entraînant une lésion qui serait aggravée par le froid

Les crèmes spécifiques pour les pieds : hydratantes ou « chauffantes »
Hydratantes, elles conféreront un film lipidique de prévention naturelle pour les troubles trophiques décrits plus hauts.
Chauffantes, ce sont des crèmes révulsives qui s’appliquent avant l’effort et créent une augmentation de la chaleur locale. Il sera nécessaire de bien se laver les mains après application pour éviter le contact avec une muqueuse (œil ou autre partie plus sensible..)

L’humidité : a été décrite plus haut comme facteur aggravant, il sera indispensable avant une course ou un entraînement de se sécher de manière efficace avant de mettre ses chaussettes (quelques secondes de séchoir à cheveux après la douche vont permette d’éviter la macération entre les orteils et d’augmenter la chaleur locale et musculaire du pied.

Cet article s’adressant à des sportifs confirmés, il sera inutile de redire ici que la consommation d ‘alcool ou de cigarette pour (se réchauffer) est à proscrire sous toute ses formes. Pas seulement par leur coté délétère mais parce que la cigarette par la nicotine provoque un rétrécissement et une constriction des artères ; la circulation du sang vers les extrémités est diminuée (mains et pieds froids).
On retrouve ces mêmes caractéristiques de vasoconstriction dans la consommation d’alcool. La bouche et l’oesophage ressentent une (sensation de brûlure associée à une chaleur fugace) mais l’alcool diffusé dans le sang sera long à s’évacuer et l’effet vasoconstricteur perdurera.

Conclusion
D’abord décrites par LARREY lors des campagnes napoléoniennes, les lésions dues au froid peuvent être, de nos jours, évitées par des matériaux adaptés et des conseils ou traitements préventifs chez le personnes à risque.
La pratique sportive doit rester un plaisir malgré des conditions de froid hostiles et ces quelques conseils auront, je l’ espère, su vous renseigner sur les risques et la prévention à adopter pour ses pieds en hiver.

Philippe PRIDO Podologue Toulouse

Fév 6, 2012laredac
Courir dans le froidFroid ressenti : combien fait-il vraiment chez vous ?
Comments: 4
  1. Sylvie
    14 décembre 2020 at 14 h 30 min

    Bonjour,
    Je cours depuis 14 ans sans aucun pb particulier, à l'aise dans mes Mizunos. Très récemment, j'ai des engelures au bout des orteils. Rien de grave, mais je me demandais si celà peut être causé par des chaussettes de compression?
    Merci de vos avis éclairés,
    Sylvie

    ReplyCancel
  2. Alexandre Emond
    18 janvier 2019 at 20 h 35 min

    Bonjour et merci pour votre article.
    Nous, du Canada, courons par temps très froid, avec beaucoup d'humidité et de vent. Nous avons suffisamment de vêtements et de chaleur. Mais elle est mal répartie. Froid au jambes, pieds et mains. Tandis que le haut du corps transpire abondamment. Avez-vous des pistes de solution? Vêtements plus amples? Multi-couches aux bras et jambes et moins au haut du corps? Mitaines polaires? ??? Aliments vaso-dilatateurs?

    ReplyCancel
  3. Christian "Barefooteur" Harberts
    6 février 2012 at 15 h 24 min

    J'aimerais ajouter quelques précisions à mon activité de course pieds nus en milieu urbain, par grand froid. Mercredi 1 février j'ai couru 23km, pieds nus, dans Paris, par -3°C. Il s'agit de ma sortie "courte" en semaine. Hier, 5 février, j'ai couru 13km, dont plus de 4km, pieds nus, dans la neige, par -5°C. Il s'agissait là de tester les limites du "barefooting" par temps froid.

    Résultat de ces deux sorties : aucune séquelle, les pieds qui se réchauffent rapidement avec l'effort physique - totalement d'accord avec l'analyse de l'article "l’activité musculaire reste la meilleure source de chaleur".

    Ainsi, je continuerai ma pratique de courir pieds nus par temps froid et sec, car - justement - cette pratique me permet //d'éviter// les lésions que je subissais du temps de ma pratique en running amorties. Et que cela soit dit clairement : les pieds normalement constitués (absence de troubles de la circulation) sont tout à fait capables de résister au froid, à condition d'être sollicités. Cela étant, c'est un choix personnel, et la course pieds nus dans la neige présent quelques risques, surtout liés à l'absence de visibilité (obstacles) et aux effets chimiques et physiologiques liés au salage des routes.

    Un mot, pour finir, concernant les sommets. Daniel court, pieds nus, //au sommet de mon estime//. Véritable précurseur du barefooting en France, son avis est très écouté dans le milieu des coureurs pieds nus et adeptes de la chaussure minimaliste. Je m'estime chanceux d'avoir accès autant d'expertise pour avancer dans ma propre pratique.

    Sportivement, Christian

    ReplyCancel
  4. Daniel A. D.
    6 février 2012 at 10 h 08 min

    Je n'ai jamais testé le barefoot running sur les sommets !!! :)
    Pour ce qui est par contre de ma pratique hivernale urbaine, je n'ai de meilleure illustration que la vidéo commentée mise en ligne hier par mon ami Christian Harberts, en live et en région parisienne :

    http://youtu.be/0U652x2Eg5w

    Tout y est détaillé, les sensations fort bien décrites. Chacun en tirera les enseignements qui conviennent, mais je confirme n'avoir jamais subi aucune lésion dans ces conditions...

    ReplyCancel

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