Avec pour bien commencer l’année du cross, du trail, 4 dossards et surtout 3 podium !
Au trail du Coutach Evasion, on est reçu aux p’tis oignons!!
J’ai très très longuement hésité…entre les deux mon cœur (et surtout mes jambes!!! ;-)) étaient partagés… En temps normal, si j’en avais eu la possibilité, j’aurais pu tout concilier. Cross ou trail, tant que j’ai des baskets aux pieds, je sais que j’vais m’éclater! Mais là pour le coup c’était la même journée! Je n’avais pas le choix, il fallait se décider!
Le choix du cœur, l’envie de poursuivre ma découverte dans le monde des trailers… et puis les cross, j’y participe depuis plusieurs années, alors c’était peut être le moment de changer ???
Après de longs moments d’hésitation, c’était bon, j’étais motivée pour faire du long, ça sera COUTACH EVASION !!! 😉 En plus, paraît qu’y’a une super organisation ! Je contacte Jean François Bresson, qui me dit, demain clôture des inscriptions, mais là c’est encore bon ! yaaaabonn ! 😉
Bon j’me dis quand même que j’vais sûrement en baver, c’est mon 4ème dossard du mois de janvier, j’ai un peu abusé pour commencer l’année…Tant pis j’y vais pour me régaler et si ça passe pas, au moins j’aurais pu admirer et puis j’aurais essayé !
Jour J, on est plutôt bien loti, chez nous la météo nous sourit alors qu’apparemment pour beaucoup de régions c’est pourri ! Et bien heureusement, parce que crapahuter les dénivelés en courant avec des chemins glissants, c’est prendre des gros risques franchement…
Réveil avant 6h, si j’veux bien manger et digérer mes tartines sans beurre, faut compter au moins 3h ! 😉 On prépare vite fait les sacs (et c’est Manu qui a le bide en vrac et qui se file tout seul le trac !), après 30’ de route, on arrive à Quissac ! Déjà beaucoup de monde sur place, Claude au micro en haut sur la terrasse et les coureurs dans la salle au chaud en masse.
Dossard retiré, y’a plus qu’à s’habiller, et se positionner après quelques bisous à l’arraché ! 😉
Pas d’échauffement, 27km, j’ai prévu de partir doucement ! À quoi bon se fatiguer avant…
Manu va courir avec moi finalement, cool, ça va bien m’aider moralement d’avoir mon chéri qui me talonne tout en me rassurant.
Petite musique du départ, la main sur la montre prêt à cliquer sur le bouton « démarre »…Et puis voilà, il est 9h, faut s’élancer quoi !!
Devant c’est parti vite, mais si je suis dans 20’ j’vais être cuite. J’me cale dans un peloton, et j’me concentre sur ma respiration. On m’a dit « mais arrête de sourire quand tu cours voyons !! », alors j’écoute les conseils et je passe en mode concentration. Et puis je suis surveillée j’ai la grosse pression, Manu derrière mes talons ! ;-))
Le parcours, j’avais essayé de l’imprimer…Dès le début une belle grosse montée ! Ah bah la voilà, dès le 4ème kilo, on y est. Et déjà devant ça commence à bouchonner parce que certains sont en train de marcher. Aaaaaaaaaaah non, j’veux pas m’arrêter ! Je double à gauche ou à droite, mais à faire la mariolles je commence à avoir mal aux pattes. Je vais peut être arrêter de jouer aux acrobates !
Ça monte, ça monte pendant un certain temps, trop de temps… j’ai l’impression que j’vais pas tenir encore longtemps et finir par marcher alors que j’avais dit « nan » !! 😉
Un peu d’eau, un morceau de barre pour éviter l’hypo, encore quelques kilos et on sera en haut…et pas loin du ravito ! Qui dit grosse montée, dit descente qui devrait pas tarder…et ouais !! Et puis dans celle-ci, fallait rester concentrer pour éviter de se tordre le pied dans une dalle qu’on aurait pu louper. Descentes, faux plats, remontées, sentiers, monotraces, relances, rochers…je crois qu’on a vraiment pu tout expérimenter. Un parcours hyper varié du début à l’arrivée, IMPOSSIBLE de s’ennuyer ! Un petit clin d’œil pour la descente qui a suivi le 2ème ravito… En chaussures de route j’ai bien cru que ça allait se terminer en tonneaux. Et puis en fait, bonne surprise, ça glisse mais je trouve quelques prises et je rattrape Yorick devant qui s’enlise… 😉 Bon ok, il m’aura vite remonté quelques temps après dans la montée, n’empêche que je l’avais toujours en ligne de vue le guerrier !
Aux derniers kilomètres, souvent on est content d’y être ! Bizarrement parfois on a même l’impression de renaître, comme si d’un seul coup quand on voit la ligne, la douleur se met complètement à disparaître…avant de vite réapparaître ! 😉
L’arrivée c’est juste le pied même si tu finis lessivé, parce que t’es fier d’avoir tout donné et que même si tu ne finis pas 1er, t’es heureux de ne pas avoir abandonné. 2ème femme en 2h42, j’ai fait de mon mieux… Un jour on m’a dit, « «la douleur est temporaire, l’abandon est définitif »…un truc de sportif mais plutôt persuasif ! 😉
Des spectateurs remplis d’ardeur, Claude le speaker toujours de bonne humeur qui met du baume au cœur et sait féliciter tous les coureurs, bref, une arrivée remplie de bonheur.
Et même que mon accompagnateur il a trop été à la hauteur ! 😉
Le reste de la matinée à confirmer que je n’avais vraiment pas à regretter d’avoir laisser ce jour là le cross de côté. De très bons moments de convivialité atour d’un buffet à discuter et rigoler, juste la simplicité mais qui font que chaque coureur s’est régalé.
Les organisateurs, ils ont trop assuré !! 😉
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