« Peut-on encore faire la fête quand on est un runner ? » Voilà la question épineuse à laquelle en ce samedi matin, la rédaction de u-run tente de répondre.
Alors bien sûr il y a différentes façons de faire la fête : petite soirée sage entre amis, sortie au théâtre ou grosse fiesta, tournée des boîtes et se mettre la tête à l’envers… Si certains d’entre vous ont des constitutions leur permettant de tourner encore à 60 ans en 38 minutes sur un 10 km avec un litre de bière par jour, pour d’autres c’est plus difficile et un simple écart pourra plomber tous leurs entrainements.
Néanmoins, courir rime avec fête ! Courir nous met en fête, en joie. Courir c’est faire la fête tous les jours, chaque run est une fête en soi. D’ailleurs plusieurs courses conjuguent effort sportif avec fête, comme le Médoc, la Champenoise, le marathon du Beaujolais, celui du vignoble d’alsace.
Courir, si on veut progresser, si on veut atteindre ses objectifs, c’est comme la conduite d’un régime : il faut savoir se faire plaisir, savoir s’autoriser quelques petits écarts. On peut être un runner assidu, avoir une vie « sociale » et faire la fête de temps en temps quitte à décaler une séance d’entrainement de 24h… bien que faire la fête ne devrait pas être toujours synonyme de boire de l’alcool !
On verra également mercredi le délicat problème des femmes pour qui faire la fête rime parfois avec talons hauts et risques de tendinites ou de lombalgie…
Enfin, en préparation marathon par exemple, la veille d’une compétition ou en pleine saison de cross si vous refusez quelques invitations et que vos amis vous rayent de leur carnet d’adresses, demandez vous s’ils étaient vraiment vos amis.