De plus en plus de monde court, et plus généralement, se bouge. Ça c’est positif !
Les gens ont pris conscience que le corps et l’esprit sont liés, et que la santé passe par le mouvement.
On a donc un gros boom de coureurs, qui pratiquent donc depuis peu : 2 ans, 5 ans, mais il y a aussi beaucoup de turnover.
Si on prend une période de 5 ans, le peloton (même loisir) s’est beaucoup renouvelé. Soit parce qu’on pratique intensément (trop fort, trop vite), soit parce qu’on se lasse vite mentalement.
Comment font ceux qui courent depuis 15, 20, ou 30 ans, pour continuer d’être motivé et de rester dans le « circuit » ?
Quelques points pour essayer de tenir dans le temps, et rester en mouvement même quand on vieillit !
La passion
Il faut être passionné par sa pratique. Si on y vient dans l’optique d’un but à atteindre, d’une expérience à vivre (comme une autre pourrait l’être), on peut délaisser la course une fois le ou les buts à atteindre.
Le but va bien sûr être un cap et faire jaillir la source de notre motivation, mais le chemin est tout autant intéressant. Il faut « aimer » courir, prendre du plaisir au ressenti, s’y exercer, le partager ou en faire son moment à soi. « Love the process », disait un coach américain : il faut aimer s’entraîner pour réussir, y revenir, et y être sur le long terme.
Oui, une passion peut naître en pratiquant, car on ne voit pas tous les avantages que cela a sur soi au début. Et puis, si on n’est pas habitué, ça me faire mal dans un premier temps, ne pas être agréable, pour quelques rares moments de plaisir. Qui dit passion, dit pratique et dit également bonnes chaussures de running confortables, comme les Asics Gel Nimbus 25, les Asics Gel Nimbus 26 ou les Nike Invincible 3 conçues pour les coureurs réguliers. Pour les coureurs toutes distances, les Brooks Ghost 15 sont très confortables.
Et puis… ça passe mieux, et on sait pourquoi ces moins bonnes périodes arrivent, on sait aussi qu’elles ne sont que des étapes, et qu’elles sont même nécessaires. Et puis ça peut devenir une philosophie au quotidien et nous donner un vrai sens.
Ménager sa monture
Notre corps nous permet de pratiquer, de ressentir : prenons-en soin ! Il faut bien évidemment s’entraîner régulièrement, et même dur quand on pousse les adaptations pour atteindre un niveau de performance, même relatif à ses possibilités.
Mais ce ne doit pas être continu, ni isolé.
Les temps de pauses sont nécessaires pour que nos niveaux physiologiques remontent, et que notre mental ne soit pas en permanence projeté vers l’avant. Quelques jours de coupure, ou toute une période si nécessaire, pour soulager un corps quelque peu asphyxié par les efforts, et un mental à bout de souffle…
Le secret pour avoir envie à nouveau : de se dépenser et d’éprouver ses capacités, et d’avoir de nouvelles envies. Faire en sorte que ça nous manque un peu pour avoir cette fraîcheur de le retrouver !
Entretenir son corps et ses motivations
Se reposer, couper, mais aussi maintenir dans la durée. Il faut prendre soin de son corps pour en tirer le meilleur. La préparation physique, ce n’est pas qu’une légende : elle préserve notre capital santé (musculaire, tendineux, osseux).
De là, on pourra solliciter notre corps encore plus fort, ou plus régulièrement. Avoir un rythme de vie sain, par l’alimentation, le sommeil, et la vie personnelle ou spirituelle.
Varier sa pratique, ses objectifs pour rester « frais », dynamique, et prendre du plaisir dans l’instant. Le renouvellement de ses buts à atteindre passe par là. Ils peuvent être à court terme (être en forme dimanche prochain, être bien gainé pour ne plus avoir mal…) ou à long terme (prêt dans 2 mois, ou dans 2 ans pour le marathon, atteindre ce physique là pour me sentir bien…).
Par contre, on n’oublie pas les temps de pause physique et mental, et on ne passe pas de l’un à l’autre sans vivre le moment présent… c’est le seul moment que l’on connaît.
Par M.BERTOS / Photo : Olive Peltier