Nous n’avons pas forcément réponses à toutes vos questions, mais voici ici une série de problématiques auxquelles on tente de vous répondre et qui vous concernent peut-être !
Faut-il changer ses chaussures avant la fin de l’usure de la semelle ?
Oui, c’est possible, mais ça dépend comment le coureur use ses chaussures. Un coureur léger avec un appui médio-pied ne marquera pas ses semelles de façon très visibles. Souvent même, le mesh n’a quasiment rien.
Mais là où ça pose problème pour notre santé physique, c’est surtout quand la filtration des chocs n’est plus efficace, ou que la déformation de la semelle modifie l’appui, et créée des tensions. Le corps s’adapte au changement de forme de la chaussure puisqu’il est léger et imperceptible…
Comment le savoir ? Vérifiez si vous n’avez pas des douleurs récentes, sans explications « mécaniques », ou de surcharge d’entraînement. Et passez au modèle neuf si vous l’avez déjà : en général, on sent la différence, c’est sans doute qu’il est temps de changer !
Lorsqu’il est temps de changer de chaussures, privilégiez des modèles confortables avec un bon amorti, comme les Nimbus 25 ou les Asics Gel Nimbus 26.
Je ne supporte plus mes semelles orthopédiques, c’est normal ?
Oui, c’est possible ! Au début, une blessure nouvelle ou chronique peut vous décider à aller chez le podologue du sport. La semelle est là pour soulager ou décharger une zone qui encaisserait trop de force à l’appui, et entraînerait choc ou blessure.
Il y a un temps physiologique de 3 semaines pour que votre corps « tolère » bien la semelle, et enregistre une nouvelle façon de bouger. Ensuite, on la garde par nécessité. Mais au bout d’un certain temps, soit on n’en sent plus l’utilité, soit elle gêne carrément : une visite chez le podologue pour analyser l’appui, et il pourra vous dire si c’est ok pour vous.
Sinon, retirez la progressivement de vos sorties, et si rien ne se passe, tout va bien, vous pouvez la retirer définitivement.
Les chaussures carbone, placebo ou pas ?
Il y a des études qui disent que les 4% (gain en performance, notamment avancé par Nike) sont surestimés, et que le gain global serait obtenu grâce à un effet placebo certain, mais aussi, grâce au poids de la chaussure.
En effet, on est sur la plupart sur des paires qui sont à 180 / 200 gr alors qu’avant, on était plutôt sur du 200/220 gr. Oui, mais des paires à moins de 200 gr, il en existait déjà. Et vu la montée en flèche des perfs d’un peu tout le monde (selon sa foulée et son niveau de pratique), on se dit bien qu’il y a tout de même une efficacité supérieure sur ces carbones…
Notamment sur le ressenti en fin de course, où la casse musculaire a l’air moins prononcée, et donc l’effort plus susceptible d’être prolongé.
Merci au carbone, mais aussi aux nouvelles gommes de la semelle intermédiaire !
Gêne dans les tibias : comment faire partir la douleur ?
En général, cela vient d’une surcharge d’entraînement de manière globale, ou d’une nature de sol plus dure (vibrations mal encaissées) ou plus molle (effort important des releveurs des orteils). Les excès contraignent l’appareil ostéo-articulaire…
Pour soulager, on retourne sur un terrain stable, avec un bon compromis (gazon sur un stade). On réduit le volume et l’intensité, ou faire carrément un break de 2, 3 à 5 jours, pour soulager les tissus (muscles, enveloppe musculaire, tendons) des contraintes.
On peut masser pour faire circuler, mettre du froid le temps d’atténuer l’inflammation, et masser pour détendre la crispation et faire circuler le sens. Des arrêts plus longs peuvent être nécessaires.
Tout est une histoire de dosage…!
Quels modèles de chaussures de sport choisir ?
Pour un bon entraînement
M.BERTOS
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