Une saison de cross, en général, c’est 5 à 7 cross pour ceux qui veulent la mener de bout en bout.
3 ou 4 compétitions de préparation avant d’entamer le calendrier final : ¼ de finale, ½ finale, et championnat de France.
Sur ces trois derniers, il faut faire coïncider son état de forme, sous peine de galérer sur une épreuve déjà très physique, et d’être déçu par une performance qui est liée au classement final.
Les particularités du cross
Évidemment au vu de la saison, l’automne et l’hiver n’offrent pas les températures les plus douces, par des météos carrément humides. Les labours sollicitent énormément les qualités musculaires, mentales.
On s’expose régulièrement à l’entraînement sur des séances intenses. Le cross permet de développer des qualités diverses, c’est une épreuve complète. Il faut veiller à rester en bonne santé.
Vu les excès de cette période de fêtes et l’entraînement poussé en parallèle, prudence aux déséquilibres qui peuvent conduire à la forme, aussi bien qu’aux coups de mous (rhumes et autres désagréments en prime).
Une saison étirée… Si on la fait en entier
Les premiers cross arrivent au calendrier en octobre, pour la finale du championnat qui arrive en mars. Si on l’effectuait de manière spécifique dans sa totalité, elle est donc étalée sur 5 mois, ce qui est énorme. Il n’est pas conseillé de s’y investir de A à Z, et de bien gérer les périodes de volume, alternées avec les périodes plus calmes.
Finalement, les deux objectifs principaux pour un bon compétiteur sont les demies et la finale. En quart, on se qualifie en général sans trop de difficultés, en demies, il ne faut pas se louper, et en finale, on fait de son mieux.
Si plusieurs cross ont été effectués avant cette triptyque, on étire le besoin de performer. Les pics de forme ne sont pas légions dans l’année…!
Une saison qui se rajoute aux autres
Ce n’est évidemment pas la faute des cross qui viendraient se rajouter en plus du reste : le coureur est responsable de sa façon de conduire sa saison et de gérer ses états de forme.
Mais si on souhaite se présenter sur tous les tableaux, ça se complique : participer à quelques objectifs trail d’avril à août, tenter quelques chronos sur route en début de saison (septembre-novembre), puis passer la saison hivernale de cross parce que c’est bon pour performer sur les autres épreuves. Au final, où sont les périodes de récupération ? Et combien d’objectifs sont positionnés dans l’année ?
Attention à la fois à la surcharge physique, ainsi qu’à la surcharge mentale avec le cumul d’effort et de projection, de sollicitations diverses, de déplacements.
Courir n’est pas qu’un cumul de kilomètres pour remplir un tableau de données « record » à la fin de l’année !
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