A l’entraînement, ou accentuées en compétition, les sensations de fourmis dans les pieds sont pénibles à vivre. Engourdissement et donc perte de sensibilité, il faut arriver à déterminer ce qui les provoque.
Les chaussures ? Autre chose…? Voici quelques pistes.
Les chaussures
Évidemment, on pense tout d’abord aux chaussures. Si elles sont trop petites, le pied est plaqué contre les contreforts, et ça perturbe leur positionnement.
La taille idéale des chaussures, c’est en général 1 à 2 pointures de plus que des pures chaussures de ville. En fait, il faut tout simplement laisser 1 cm entre le doigt le plus long (attention, quelques fois ce n’est pas l’orteil !) et le bord de la chaussure. Pourquoi ? Parce qu’à l’impact au sol, la voûte plantaire peut s’affaisser pour absorber le choc, et le pied peut « gonfler » avec l’afflux de sang dans les vaisseaux du pied.
Attention aussi à la largeur ! C’est morphologique, certains ont les pieds plus larges, et certains modèles ont une largeur peu prononcée… Il ne faut surtout pas insister, même si l’argument des copains ou du marketing vous incite à les prendre. Si ça ne va pas, on n’insiste pas. La compression latérale, avec un pied qui ne peut pas s’étaler correctement, peut perturber la circulation, ou irriter un nerf.
Le laçage : il faut trouver le bon dosage. Les vaisseaux sanguins sont à fleur de peau sur le coup de pied. Si on serre trop fort, les fourmis vont laisser des sensations désagréables.
Problème de circulation, pourquoi pas les manchons ?
Quelques fois, selon le piétinement au travail ou au contraire en position assise pendant des heures, la mise en action (sauter dans es baskets de running et aller courir !) est compliquée.
Les manchons vont compresser le muscle et les vaisseaux pour aider le sang à repartir vers le haut et non pas à stagner au niveau des pieds.
La compression notamment sur des chaussettes de récupération (pied + mollet) est différenciée selon les zones de la jambe, elle peut être encore plus salvatrice, avant l’effort, ou après.
Mais cela reste une solution pour problèmes légers !
Le nerf sciatique irrité ?
Un problème à prendre au sérieux. Le nerf sciatique peut être irrité à de nombreux endroits. Quelques fois avec la fatigue et les efforts trop prononcés, les fessiers peuvent irriter le nerf par contraction.
On sent le passage dans la fesse et au niveau du coccyx, et ça peut descendre jusqu’aux pieds. Ça peut être aussi un bassin et un bas du dos qui ont été secoués sur les trails par exemple, ou bien une vertèbre à problèmes…
Scanner et IRM peuvent être nécessaire pour vérifier si le canal médulaire ne présente pas des anomalies.
Problèmes de circulation, névrome (pincement d’un nerf dans le pied) : il faut prendre le chemin des soins si le phénomène est récurrent et s’il reste dans la durée. Scanner, IRM seront précieux, un podologue pourra intervenir selon le problème…
Mais commencez déjà par vérifier l’élément numéro un : vos chaussures !
Par M.BERTOS
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