La méditation permet de prendre du recul sur ce que nous vivons, traiter certaines informations et faire le vide pour essayer de ressentir du bien-être physique et mental.
Mais il faut savoir qu’en aucun cas, tout comme les pratiques spirituelles, elle ne dissocie pas le corps et l’esprit comme on pourrait le penser.
Chacun doit prendre soin de son corps pour bien traverser sa vie, et si ce que nous vivons psychologiquement n’est pas bien géré, le corps en est impacté, la santé aussi.
Le coureur doit donc au mieux accorder sa forme physique et ses élans psychologiques. L’équilibre n’est pas facile à trouver, mais la méditation permet d’être aligné : coeur – corps – esprit.
Concrètement, quand vous êtes sur une course, il serait dommage de partir sur un début de course rapide alors que l’on manque d’entraînement, car derrière, le corps en sera impacté, votre moral pourrait en prendre un coup, et vous vivrez une mauvaise expérience.
Courir, méditer…
Courir permet de faire le tri des informations qui passent par notre cerveau. Avec les avantages physiques connus et la décharge d’hormones du bien être (comme l’endorphine), on associe à la fois le physique, et le mental. On est donc plus équilibré à l’issu du footing, comme à l’issu d’un moment de méditation.
En courant, on arrive aussi à penser de façon assez forte, que l’on se détache du mouvement sportif. Notre cerveau commande comme par automatisme le geste, les foulées, et on parvient en même temps à s’évader. On se voit presque courir, comme si on était à l’extérieur du corps. C’est un des effets similaires à la méditation.
Se vider la tête, voir passer ses émotions sans les retenir, chercher à s’élever, prendre du recul, faire attention aux sensations qui nous traversent, aligner ses énergies…
Courir ressemble clairement à la méditation. Bien que ce soit moins puissant, et que les efforts difficiles, même s’ils font appel au mental, limitent l’état de calme momentané.
Associer running et méditation pour être meilleur ?
Des coureurs pratiquent déjà le Yoga ou le taï-chi pour reprendre en main leur corps et associer ces pratiques de bien-être. On trouve d’ailleurs dans le paysage des running-yoga distillés par des coachs.
Si la méditation amène à un état de bien être, de pleine conscience, le coureur pourra se servir de ça pour mieux solliciter ses ressources et se projeter dans l’effort avec un corps qui tolère la sollicitation car équilibré avec le mental.
Anima sana in corpore sano
Un esprit sain dans un corps sain
Mathieu BERTOS / Photo : Yann Sussenbach
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