A part pour les traileurs en pleines compétitions ou en préparation d’objectifs, l’été, c’est un petit peu le creux pour tout le monde.
Les coureurs sur route peuvent éventuellement s’amuser dans les courses de village, mais les événements à chrono sont très rares et les conditions trop chaudes ne sont pas propices aux performances.
Les athlètes de niveau intermédiaire ont participé aux meetings et championnats qui se sont terminés fin juin, début juillet. Les traileurs pour distances courtes sont un peu dans le creux aussi, avec des événements de moindre importance, ou d’autres qui font la part belles aux courses longues et autres ultras…
Alors, que faire de son été ?
Couper, ralentir, profiter
Beaucoup de coureurs ont l’impression que ne rien faire ou ralentir contribue à les faire baisser de niveau. Ah, ça, perdre son niveau de performance, c’est frustrant.
Mais si on réfléchissait à l’inverse : est-ce qu’on peut être en forme, et maintenir son niveau toute l’année ? Non. Parce que des pics de forme, on peut en avoir 2 ou 3 par an, et parce qu’une mobilisation psychologique optimale est impossible sur 365 jours. Il faut donc s’y résoudre !
Après quelques jours de coupure, on peut reprendre un entraînement léger, sans soutien élevé du niveau d’effort, et ainsi maintenir une forme minimale pour pouvoir profiter de sorties d’entraînement entre amis, de randonnées, et un minimum de pêche pour partager un foot, une sortie vélo à l’occasion…
Bouger et en profiter pour éviter ce flou
Bouger permet de combler ce petit manque physique, profiter autrement de pratiquer une activité qui fait tout de même bosser le corps, et permet aussi de ne pas rester dans le flou psychologique.
Pourquoi s’entraîner ? Pour quel objectif ?…
Il faut laisser le temps au corps et à l’esprit de se renouveler, pour créer de nouvelles envies qui vont nous booster à aller s’entraîner sérieusement par la suite. On s’active sans se précipiter, on habite son corps sans stresser l’organisme. Le flou fait douter de soi !
En s’occupant l’esprit et le corps en diverifiant nos activités et nos centres d’intérêts les jours de relâche, on surfe sur le haut comme dans le creux de la vague.
Quand ça repart, vous le sentirez
Prévoir des objectifs en septembre, octobre, novembre, c’est se fixer un point de repère, et surtout se donner un élan de motivation.
L’activité reprend avec plus de détermination. Il n’est pas encore venu le temps de se rentrer dedans. Il faut d’abord s’attacher à rétablir progressivement une activité régulière, une fréquence d’entraînement.
Deux mois et demi, c’est parfait pour retrouver un potentiel élevé ! Et il faut s’attacher à passer par toutes les étapes. La patience est une vertu qui permet de se créer une grande envie, qui sera utile lors de séances difficiles.
Le déclic pour tout ça ? Quand tout sera clair dans votre tête, vous le sentirez. Cette sensation là est la graine de vos succès futurs !
Par Mathieu BERTOS