Se diversifier ne permet pas forcément d’atteindre votre plus haute performance possible dans un domaine. Vous voulez perfomer sur 10 km, il vous faudra vous y consacrer spécifiquement.
Bien que, en fonction des proportions, on a compris que chaque pratique pouvait apporter pour les autres, et pouvait entre autre permettre d’éviter les blessures.
Mais diversifier son activité permet aussi de ne pas s’ennuyer, d’être toujours stimulé, différemment, et c’est ce qui fait le plaisir dans la diversifications des sensations !
Ne pas faire n’importe quoi
Autant, avoir plusieurs objectifs différents permet de varier et de s’éclater aussi un maximum, autant il n’est pas idéal de passer de l’un à l’autre chaque week-end. Un cross, hop un trail de 30 km, un 10 km rapide, un marathon en suivant, etc.
Sinon, les variétés de contraintes musculaires et tendineuses peuvent provoquer des tensions, des blessures, et vous vous y perdrez au niveau des sollicitations psychologiques qui, elles aussi, épuisent.
S’organiser pour pouvoir varier
L’hiver est plus pratique pour travailler le foncier. Les températures fraîches permettent de partir souvent sans boissons, même s’il faut y faire attention.
Il y a moins de compétition, on peut donc cumuler des kilomètres. Les cross ? Oui, pourquoi pas, en passant, deux ou trois cross pour mettre un peu d’intensité, rappeler à votre corps ce qu’il en est. Pensez tout de même, même si vous êtes coureurs endurant, à caler au minimum une fois toutes les deux semaines une séance de VMA pure et dure.
Les trails de mars – avril ne sont pas toujours simples en terme de conditions de parcours et de météos. Les sorties hivernales et les cross pourront vraiment être un plus pour s’aguerrir.
Une transition avec des courses plus courtes, un terrain plus sec, pourront largement faire l’affaire à l’abord des premières chaleurs. Ainsi, un cycle plus court en mai-juin pourra permettre de retrouver un peu d’énergie !
Le beau temps sera là, les sorties vont d’allonger, les objectifs de trail long, pourquoi pas associés à des vacances ou des virées dépaysantes, pourront vous motiver. Un objectif permet de donner un sens à ses entraînements difficiles !
La période de fin d’année, c’est bien pratique pour les courses à chrono. 10 km et semi, plus simples en terme de temps à investir dans un quotidien rythmé par la rentrée et ses nouveautés, et les éventuelles vacances scolaires des enfants.
Les kilomètres accumulés en trail, le renforcement musculaire qu’il induit, la vitesse retravaillée : pourquoi pas se projeter sur un marathon, début d’année suivante ?
Ce sont ici des exemples, mais ils peuvent s’articuler différemment ! Cela dit, concernant les marathons, en fin ou en début d’année, ils sont plus nombreux, la période d’entraînement qui précède est idéale, et en période chaude, ce ne sont vraiment pas des épreuves qui faciles à vivre et qui ne permettent pas de chronos.
Les trails ont bien sûr lieu toute l’année, mais selon le milieu, le terrain, et les distances envisagées, il faut bien sûr s’organiser. Si la route est un vrai objectif, notamment pour des chronos et distances courtes, on pourra se servir des cross, des sorties trails, et quelques objectifs courts pour ne pas perdre trop la fibre de vitesse et faire chuter a VMA dont on a tant besoin !
Par Mathieu BERTOS / Photo : course nature Orleix (65)
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