Ça fait de très, très nombreuses années que je n’avais pu chausser des Diadora ! (#italie) ! Elles ont eu leur succès, à une époque, chez les meilleurs coureurs.
Les voilà de retour avec ce modèle Equipe Atomo, avec, de la boîte aux chaussures, les couleurs du pays clairement identifiées, avec le drapeau et dans le design.
A ce niveau-là, c’est une réussite, même si c’est une affaire de goût, c’est identifié et harmonieux, avec de belles couleurs.
Observation du modèle Diadora Equipe
Bon, pas besoin d’analyse fine pour remarque leur taille imposante : maximalisme, bonjour ! Je n’y suis pas du tout adepte, mais je suis curieux, et il y a surtout un ou deux critères essentiels à retenir : un poids raisonnable (entre 235 et 250 gr), et un drop tout aussi raisonnable de 5 mm.
Le mesh m’inspire confiance : aéré sur l’avant, tissage resserré autour (solidité). Le confort est soigné, avec les mousses sur la languette et autour de la cheville. La coque talonnière est bien renforcée, sans gêne. J’ai un pied fin mais je trouve l’avant du pied un peu trop resserré au bout.
La semelle intermédiaire « DD Anima » ne semble pas trop molle malgré son imposante stature. A l’extérieur, la semelle d’usure (Duratech 5000) n’est pas très épaisse, elle est présente sur l’avant du pied sur en plus faible proportion sur le talon.
Rien à redire sur le laçage, plat, et le oeillets qui semblent bien étudiés pour bloquer les lacets.
Premiers essais et test poussé
Les premières foulées se font sans aucune difficulté, si ce n’est qu’il faut appréhender la hauteur de semelle (36 mm au talon). Attention les premiers pas sur chemins.
Forcément de là haut, on perd en information… Il faut aussi accepter d’être placé dans un moule, légèrement gaufré au fond du chaussant. Coureur neutre, peut être légèrement pronateur. On sent aussi un effet « rocker » : la construction de la semelle a pour but de nous faire partir sur l’avant.
Autrement, si on est un peu talon, l’amorti est plutôt souple, et plus on bascule sur l’avant, plus on sent de la fermeté. Du coup, étant personnellement adepte des drops entre 0 et 4 mm, je suis plus à l’aise si je m’applique sur l’avant. Maintenant, si la pose se fait plus en arrière, je sens que les jambes compensent un peu.
Du coup, selon l’allure, il se peut que vous soyez plus ou moins à l’aise. Avec ce volume, autant poser sa foulée tranquillement à faible allure. L’idéal reste les footings actifs, où on se montre plus bref au sol et plus porté sur l’avant. A 12, 13, 14 km/h, c’est plutôt fluide.
Le produit est capable d’aller à des vitesses supérieures avec une bonne réactivité, on ne s’enfonce pas au sol. Mais je pense qu’il faut une bonne musculature selon sa foulée, car étant léger, avec un appui qui l’est aussi, il me semble fatiguer un peu. Mais sur une allure « tranquille » sur une sortie de 18 km, tout s’est bien déroulé.
Bilan
Ce produit est fiable, sûr. Aucune usure « anormale » à signaler pendant le test. Le mesh ne devrait pas se déchirer, je suis confiant là dessus, il est bien conçu et solide. Pour l’accueil du pied, une toebox plus large aurait été préférable.
C’est un peu la chaussure « performance » de leur série : je ne la vois pas battre des records de vitesse. Je dirai que pour tous les entraînements quotidiens, et pour les coureurs semi-marathon, elle fera très bien l’affaire.
Si vous êtes adeptes des produits maximalistes, aucune surprise à prévoir, et le drop de 5 mm pourrait même permettre à des coureurs habitués à des drops plus élevés, de descendre sans se faire mal. L’effet « rocker » peut perturber un peu, au moins au début.
Je pense que la Equipe Atomo peut viser aussi bien les coureurs plutôt légers (60/65 kg) qu’un peu lourds (80/85 kg) mais avec un pied fin à moyen. Un modèle qui tient super bien la route dans sa catégorie !
Test effectué par Mathieu BERTOS
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