Après ces épisodes un peu chaotiques, va-t-on enfin pouvoir respirer avec ce Covid en 2022 ?
Alors que le ministre de la santé a déclaré que les contraintes vont s’alléger, et que le plus gros de l’épidémie était derrière nous, un vent d’espoir et de retour à la normale vont peut-être pouvoir s’envisager.
Même s’il est en soi dramatique de voir notre plaisir et notre liberté dépendre d’annonces, nous allons, sans doute, vers des jours meilleurs.
Un début 2022 encore difficile
Car en ce début d’année 2022, en janvier, février et même après, de nombreuses organisations ont été impactées. Les contraintes sanitaires édictées, les contraintes administratives encore trop lourdes, les incertitudes sur le calendrier et l’échéance des annonces…
Bref, dans l’incertitude, les annulations ont continué à se succéder. Il était en effet trop complexe de s’engager dans cette voie…
Pour les grandes courses, comme la Prom Classic’ à Nice, c’était une histoire de jauge, notamment, vu le grand succès de cette épreuve de début d’année. D’ailleurs, de nombreux français, qu’ils soient élites ou pas, sont allés en Espagne chercher les compétitions, qui elles, ont pu avoir lieu.
Pour les petits événements, les frais engagés, s’ils ne sont pas au moins rentabilisés, pouvaient mettre à mal le devenir des assoc’, il valait mieux annuler pour certaines.
Plus de facilités au printemps ?
Outre les contraintes administratives qui pèsent sur les organisations, le pass sanitaire, le pass vaccinal puis le coût des tests PCR ont pesé sur les inscriptions des coureurs.
Avec l’évolution du pass vaccinal, et la contamination qui vaut une dose, on ouvre plus de possibilités de reprendre un dossard. Et si le pass vaccinal qui devrait ne plus être demandé au printemps (ou avant juillet, comme le disait M.Veran), les coureurs vont se poser beaucoup moins de question sur les projets de courses, de séjours, de voyages.
Fin du masque à l’extérieur, et fin des jauges pour les pelotons aussi bien que pour les repas d’après course, la convivialité devrait elle aussi faire son retour progressivement. Voilà une bonne nouvelle !
Bien que nous soyons marqués par la crise, et c’est une bonne chose pour l’hygiène et les précautions à prendre, les épreuves vont pouvoir attirer du monde, et se déployer correctement.
Et le coût de la vie…!
Ça, c’est ce que chacun peut mesurer à son échelle. Avec l’essence qui frôle actuellement les 1,70 € du litre, les déplacements vont être sans doute beaucoup plus réfléchis. Et la crise touche aussi les professionnels. Les marques qui sont partenaires des événements mais dont les coûts de production augmentent, ont eu beaucoup plus de mal à alimenter les commerces.
Les matières premières sont chères et le marché est tendu. Tout cela est aussi un frein pour retrouver un fonctionnement d’avant crise quasi « normal ».
Dans tous les cas, il faudra soutenir les organisations en prenant des dossards : dites vous qu’il y aura des nouveautés, également des anciennes qui essaieront de repartir, avec de l’envie et plein d’énergie à revendre.
Pour que tout reprenne vie, repartont courir !
Mathieu BERTOS / Photo : Charles Lima
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