Il y a des milliers de chemins qui mènent à la course à pied : la famille, les copains, l’école, le travail, le médecin, le hasard…
Parmi ces chemins, parlons du premier d’entre eux : la course à pied, c’est souvent un truc de famille.
Les parents, pour transmettre
Dans les 70, avec l’essor du « jogging », la course à pied sortait des stades, et donc des clubs et de l’école, qui étaient les seuls endroits de pratique.
Et puis cette culture de la route, et du trail plus récemment, a permis à la pratique de grandir, à tel point qu’aujourd’hui, c’est le sport le plus pratiqué après la marche. Parmi les « passeurs », les parents, bien sûr.
Par le biais de l’exemple, et du fait que des parents coureurs « bougent » beaucoup, sont à l’extérieur, alors forcément les enfants suivent, et par mimétisme, sont tentés d’essayer, de se prendre au jeu, et de vouloir les rendre fiers !
La course à pied fait sortir du foyer, du contexte purement familial. Il s’écrit d’autres histoires dehors. Elle devient un des éléments qui peut cimenter les relations. Un truc en interne, comme pourrait l’être la musique, par exemple.
Il y a des aventures à partager, des émotions à vivre ensemble, et puis une culture du respect, de l’effort, toutes ses vertus associées, et puis bien sûr une façon de vivre et d’entretenir à la fois son corps, et son âme.
Attention : la transmission n’est pas automatique. Et elle doit vraiment partir d’un bon sentiment, se faire naturellement et non par contrainte ou projection.
« C’est de famille ! »
« Le talent, c’est inné. C’est à dire que si ton père ou ta mère est un champion, tu as de grandes chances de profiter toi aussi de leurs qualités ».
Une phrase qui ne se vérifie pas toujours. Qui sait si les éléments génétiques dont on profite ne remontent pas à plus loin ? On sait, aussi, que la part de l’acquis, c’est à dire son propre entre et développement, est importante.
Autrement dit : même si on profite des gènes familiaux, il faut se construire, aller s’entraîner ! Un talent qui dort ne sert pas à grand-chose…
Bon, autrement, c’est vrai qu’il y a des familles, des parents aux enfants, aux cousins, aux oncles, bref, tu sens qu’il y a un truc dans l’air ! Il y a des familles extraordinaires. Donner des noms serait possible, mais il y en a tellement, dans tous les départements de France ! A haut niveau aussi. Allez, citons quand même les frères Ingebritsen, 3 « monstres » médaillés internationaux.
Une bonne influence
En tout cas, bouger, c’est bon pour la santé, courir c’est… merveilleux. On est tous fans ici ! Qui regrette d’être venu à la course à pied, que ce soit par l’exemple du beau-frère, de la tante, d’un cousin traileur, d’un papy marathonien…? Personne.
Les exemples familiaux, s’ils sont utiles, doivent servir à se lancer, mais chacun doit écrire sa propre histoire. On peut influencer, mais pas pousser. Chacun trace sa route, et peut la partager avec n’importe qui !
Par Mathieu BERTOS
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