Avez-vous déjà pris un départ à 80, 100, 150, allez… 300 coureurs ?
La simplicité et la bonne humeur y règnent souvent. De la table d’inscription à la ligne de départ, un bon feeling vous traverse puis vous transporte.
Les petites courses ont souffert ces deux dernières années, peut-être même plus que les grandes, qui ont eu les moyens de s’adapter aux conditions sanitaires. Pour les petites courses, c’est toujours des soucis en plus, des difficultés à mobiliser, et énormément d’effort pour peu de récompenses…
C’est pourquoi il faut soutenir les petites courses. Gardez dans votre calendrier un peu de place pour ces rendez-vous : de temps en temps, vous remplacez une de vos sorties, vous faites des heureux, des rencontres, et ce moment n’est jamais gâché !
En guise d’objectif intermédiaire
Quand on se projette sur une saison, on coche les grands rendez-vous pour se fixer des objectifs, et parce qu’il faut aussi s’inscrire énormément à l’avance.
Mais on peut aussi cocher les dates de ces petites courses, qui pourront à l’occasion valider un cycle d’entraînement, remplacer une sortie le week-end ou bien servir d’étape avant un grand objectif.
On court avec moins de pression, et si le résultat est différent de ce que vous espériez, c’est beaucoup moins grave. En plus, cet objectif intermédiaire permet vraiment de situer sa forme.
Athlètes de bon niveau et champion : continuez de courir en local !
Pour les raisons précédentes, bien sûr. Mais il semble important aussi que, quand on vit et s’entraîne quelque part, on en est en quelque sorte un représentant.
Courir à la maison, c’est aussi mettre un coup de projecteur sur une course, et ça c’est toujours bénéfique pour un organisateur. Et ça fait toujours plaisir !
Comme ces coureurs sont souvent en déplacement, à la recherche de grands événement ou de concurrence, on ne les voit pas, ou peu à la maison. Courir ou être parrain / soutien d’un club, d’une organisation, partager une course avec les locaux, les enfants qui s’intéressent à eux, c’est même que du bonus, pour tout le monde.
Pour la simplicité, le plaisir et la convivialité
On s’inscrit sur place un stylo à la main, on discute avant d’aller ouvrir le coffre de sa voiture, on partage l’échauffement dans la bonne humeur… et le tout se prolonge sur la ligne de départ, et lors des premiers mètres de la course.
On n’oublie pas en passant de s’en « mettre une bonne », histoire de ne pas être venu pour rien, et on en discute encore essoufflés autour de la table de ravitaillement. Pas de speaker, un peu de musique, des gens qui discutent, et ça se passe très bien.
En récompense, ou au tirage au sort, un panier rempli de bonnes choses que l’on va essayer de ne pas dévorer trop rapidement dans les jours qui suivent.
En début de semaine, le mot du correspondant local pour résumer ce moment sympa.
Continuons d’aller sur les « petites courses » !
Par Mathieu BERTOS
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