Avec l’arrivée des cadeaux de Noël, le matériel déjà utilisé peut avoir une seconde vie et faire d’autres heureux. Montres, vêtements, chaussures, il faut que le vendeur soit honnête et connaisseur du marché, pour vendre à un prix juste, et l’acheteur prudent et conscient de ce que peut être une occasion.
Outre les transactions financières et les échanges de coordonnées, l’utilisation du matériel et l’usure doivent être considéré avec précaution. En général, l’arnaque n’est pas le but d’une vente, et on compte sur la bienveillance de la population des coureurs.
Les montres, un peu comme les smartphones
Ça arrive souvent que l’on change de montre avant qu’elle soit hors d’usage. Comme les smartphones, les technologies avancent et créent de nouvelles fonctions. Si on cherche à être à jour, on revend l’ancien matériel, toujours en état de marche.
Si le vendeur peut vous apporter la preuve de la date d’achat ou des réparations, c’est utile pour avoir une idée possible de l’utilisation. Demandez si elle fonctionne correctement, si les recharges sont toujours efficaces. Essayez d’avoir quelques photos en détail pour constater vous-même les traces d’usure qui se trouvent souvent sur le cadran, sur la vitre, ou éventuellement sur les boutons.
Une révision par la marque, c’est encore mieux : le constat de marche est effectué par un professionnel. Comme sur les smartphones, c’est ce qu’on appelle un produit « reconditionné ».
Pour ce qui est du prix, on peut toujours se fier à ceux qui sont sur internet, et viser en dessous (forcément, ils ont été utilisés !) et si la montre est déjà deux versions en retard, le prix chute considérablement. Il y a des personnes qui vendent trop cher, il faut le savoir.
Les vêtements, ça s’use aussi
Un vêtement technique est sensé résister à une utilisation intensive, et tenir dans le temps. Sauf déformation ou « incident » d’accrochage, ce sont les passages en machine qui abîme le produit.
Un simple t shirt trempé de sueur peut être lavé dans une bassine avec du produit à main. Bon, en tout cas, c’est comme tout : il faut être soigneux avec les affaires !
Principale problématique des vêtements : la taille. Et pour l’occasion, il n’y a pas de retour. Il faut être sûr : regardez les fiches produits sur internet, et demandez éventuellement à la personne son poids / sa taille pour évaluer à distance.
Les pièces style « compression » peuvent s’être distendues. Là aussi, il faut s’enquérir au mieux de l’état d’usure et de l’utilisation du produit.
Négociez les prix car ils peuvent être parfois un peu trop élevés : du fait qu’il soit en bon état, certains les vendent quasi au prix du neuf, mais ça reste une occasion.
Les chaussures : prudence pour votre santé
Avec l’entraînement, l’usure, les chocs, le poids et la foulée du coureur, une chaussure peut être usée et déformée et ne pas vous correspondre. Ce qui ne vous convient pas, peut provoquer des déséquilibres, de l’inconfort et des blessures.
Première chose : bien définir votre envie et votre utilisation. La chaussure doit, de base, pouvoir vous correspondre ! Ensuite, il faut demander des détails sur le nombre d’utilisation et de kilomètres faits avec, le poids du coureur, et des photos notamment de la semelle. On lit souvent « 4 ou 5 utilisations », et en voyant des traces d’usure sur la semelle, vous pouvez être sûr que c’est plus.
Si vous pouvez demander la date d’achat avec le prix, c’est mieux. Un vendeur peut très bien avoir fait une affaire à l’achat, et pour la vendre prendre exemple sur le prix du neuf. Une chaussure reste une occasion, et évidemment que si elle a été portée, son prix chute.
Conclusion
Beaucoup de précautions sont à prendre sur l’achat de l’occasion. Il faut se renseigner sur le produit et sa valeur réelle avant de se lancer.
Si vous ne voulez pas avoir de soucis : sur internet ou en boutique, vous avez toujours contact avec le spécialiste qui peut vous faire une facture, une garantie et faire le relais avec la marque en cas de problème.
Par Mathieu BERTOS
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